mercredi 25 octobre 2023

8 meilleurs matériaux pour les plates-formes de jardinage surélevées



8 meilleurs matériaux pour les plates-formes de jardinage surélevées 

(et 5 à ne jamais utiliser)


Lorsqu'il s'agit de construire une plate-bande de jardin surélevée, les possibilités sont nombreuses.

Les plates-bandes surélevées vous facilitent le jardinage et peuvent prendre d'innombrables formes, tailles, dispositions et matériaux. 

Pour jardiner hors sol : idées créatives 

De bois, de métal, de pierre ou de plastique, de bouteilles de vin, de commodes, d'auges pour animaux, de canoës ou de boîtes en carton, tout est possible...

Plus le matériau utilisé pour construire vos plates-bandes surélevées est cher, plus il a tendance à être durable. Cependant, vous pouvez trouver des matériaux de haute qualité pour une fraction du prix en recyclant, en récupérant vos matériaux de construction.

Que vous fabriquiez vos propres matériaux ou que vous les achetiez dans un magasin, tous les matériaux utilisés pour les plates-bandes surélevées doivent être choisis avec soin et selon ce que vous voulez comme durée de vie.

Voici une série de 8 meilleurs matériaux pour les plates-bandes surélevées

Un bon matériau pour massif surélevé doit être durable, facile à travailler et sans danger pour les personnes, les plantes et le sol et bien évidemment esthétique. 

Avant d'opter pour un matériau de surélévation, les éléments suivants doivent être pris en compte : 

- le coût

- la disponibilité dans votre région, 

- les performances du matériau selon le climat 

et enfin si la structure sera permanente ou peut être déplacée.


Le bois


Matériau de construction traditionnel des plates-bandes surélevées, et ce pour de bonnes raisons, le bois permet d'obtenir une plate-bande surélevée attrayante qui s'intégrera parfaitement dans le cadre naturel du jardin.

Polyvalent : le bois peut être facilement coupé à la taille voulue et ne nécessite que des compétences de construction très rudimentaires pour être assemblé.

Possibilités de conception : infinies, lorsque l'on travaille avec du bois. Les plates-formes surélevées en bois peuvent être fabriquées à n'importe quelle taille, hauteur et forme et s'adaptent au paysage de votre jardin. 

Construisez le bac de culture rectangulaire classique de 1,80 m x 1,80 m. Construisez des plates-formes surélevées et des plates-formes en trou de serrure pour une meilleure accessibilité. 

Privilégiez les cadres étagés en cascade et les plates-formes d'angle qui créent de magnifiques points d'intérêt, ce qui rend les choses visuellement intéressantes.

Bois de construction non traité

Les planches de bois fraisées sont robustes et solides et durent généralement plusieurs années avant de commencer à se détériorer et pourrir.

Utilisez des bois naturellement imputrescibles comme le cèdre et le cyprès et scellez-les avant la construction pour obtenir les lits surélevés en bois les plus durables.

Bois brut


Moins couteux, vous pouvez trouver les rondins de bois, les branches et les bâtons pour un prix dérisoire et ils offrent une alternative merveilleusement rustique aux planches de bois.

Le bois brut récupéré est probablement l'un des moyens les plus écologiques de se procurer des matériaux de construction en bois. Vous pouvez les récupérer sur les chantiers ou autres commerces qui peuvent vous donner des chutes.

Les rondins de bois et les branches peuvent être empilés pour créer le cadre ou disposés verticalement autour du périmètre. Une Astuce consiste à tresser des branches longues et flexibles pour former une clôture en bois afin de contenir le sol de votre jardin surélevé. 

Vous en trouverez déjà formé et vous n'avez plus qu'à les enterrer et former votre espace pour jardiner.



Maçonnerie

La maçonnerie pour les jardins surélevés qui dureront presqu'éternellement : la pierre naturelle et la brique sont d'excellents matériaux et peuvent avoir une finition agréable selon les goûts de chacun. Les pierres pourront être habillés pour leur donner plus de cachet.

Parfaite pour les jardins formels et informels, la maçonnerie crée un cadre solide et durable qui ne nécessite pratiquement pas d'entretien. Ces matériaux peuvent prendre de nombreuses formes et sont particulièrement adaptés aux murs courbes et profilés qui longent les allées sinueuses.

Dans les climats tempérés, les plates-bandes surélevées en maçonnerie peuvent contribuer à prolonger la saison de croissance. Agissant comme un puits de chaleur, la maçonnerie absorbe la chaleur du soleil pendant la journée et libère la chaleur accumulée dans le sol pendant la nuit.

Cela dit, la maçonnerie peut s'avérer assez coûteuse lorsqu'elle est utilisée en grandes quantités. Elle est lourde et peut être difficile à travailler.

Si vous souhaitez construire des parterres surélevés profonds, vous devrez peut-être utiliser du mortier ou du ciment pour maintenir l'ensemble, ce qui fait du cadre un élément permanent du paysage terrestre.

La pierre naturelle

Granit, grès, pierre calcaire, pierre des champs, pierre de pavillon, ardoise, basalte et pavé ne sont que quelques-unes des options de la pierre naturelle.

Ces pierres se sont formées il y a des millions d'années. Leur composition et leur aspect dépendent des minéraux qui se trouvaient à proximité à l'époque. Par exemple, le granit est un mélange de quartz, de feldspath et de plagioclase, tandis que le calcaire est principalement constitué de calcite et d'aragonite.

La combinaison des minéraux peut donner lieu à un éventail spectaculaire de couleurs et de motifs. Certaines pierres naturelles peuvent être multicolores, tachetées ou étincelantes. D'autres ont des teintes douces, sourdes et terreuses.

La pierre est disponible dans sa forme irrégulière naturelle ou prédécoupée en blocs pour faciliter l'empilage.

Brique

Les briques sont généralement fabriquées à partir d'argile et se déclinent dans toutes sortes de couleurs - des nombreuses nuances de rouge au gris, au bleu, au jaune et à la couleur crème.

En raison de leur taille uniforme, il est facile de calculer exactement le nombre de briques dont vous aurez besoin pour construire votre lit surélevé.

Les plates-bandes surélevées en briques peuvent être empilées horizontalement de manière à s'emboîter les unes dans les autres ou inclinées pour obtenir un bord en dents de scie.

L'utilisation de briques de récupération dans le jardin est bien meilleure pour l'environnement (ainsi que pour votre porte-monnaie). L'association Habitat for Humanity de votre région peut être une excellente source de matériaux de construction récupérés, comme les briques.

Métal

POTAGER SURELEVE EN HAUTEUR

D'aspect élégant et moderne, les plates-bandes surélevées en métal sont de plus en plus populaires auprès des jardiniers qui les apprécient. De plus, ils sont très résistants et peuvent durer plus de 30 ans.

Comme la pierre, le métal est un puits de chaleur qui allongera votre saison de croissance, ce qui vous permettra de jardiner plus tôt au printemps et plus tard à l'automne.

Dans les climats humides, les plates-bandes surélevées en métal sont un excellent choix car elles ne pourrissent pas comme le bois. Pour éviter que vos plates-bandes surélevées ne rouillent, utilisez toujours des métaux galvanisés.

Même si vous n'aimez pas l'aspect métallique des plates-bandes surélevées, vous pouvez les peindre dans des couleurs amusantes ou neutres pour en adoucir l'aspect.


Réservoirs de stockage


JARDIN SURELEVE TOLE

L'option la plus simple pour les plates-bandes surélevées en métal est le réservoir. Faciles à installer et ne nécessitant aucun montage, les réservoirs sont de grandes auges utilisées pour nourrir les animaux de la ferme.

Ils ont des bords arrondis ou rectangulaires et peuvent être posés sur l'emplacement choisi pour le jardinage. Il suffit d'ajouter quelques trous de drainage sur le fond et le tour est joué.

Les réservoirs peuvent être des éléments permanents du jardin, mais ils ne sont pas non plus trop difficiles à déplacer. Cela vous donne un peu plus de flexibilité lorsque vos idées d'aménagement changent au fil des saisons.


Métal ondulé

LIT SURELEVE DE JARDIN 

Avec quelques feuilles de tôle ondulée, un solin métallique, des vis de terrasse et du bois (facultatif), vous pouvez construire votre propre lit surélevé en acier galvanisé.

Le fait de le faire soi-même permet de contrôler entièrement la taille, la hauteur et la forme de la plate-bande.

Il existe de nombreux tutoriels - en voici un qui place les panneaux métalliques à l'intérieur d'un cadre en bois.


Pas de cadre

En effet, vous n'avez pas nécessairement besoin d'un cadre pour profiter de tous les avantages du jardinage au-dessus du niveau du sol.


Culture en hauteur

La culture sur butte consiste à créer des monticules à partir de bois en décomposition, de matières organiques et de compost.

Une fois que vous avez fini d'étaler vos matériaux, la colline mesurera environ 1,5 mètre de haut.

Voici tout ce qu'il faut savoir sur la construction d'une plate-bande surélevée en hügelkultur.


Jardin Mandala

Au lieu d'aligner des rangées, le jardinage mandala crée des formes et des motifs étonnants dans le potager.

Vous pouvez créer une panoplie de motifs - trou de serrure, cercles concentriques, spirales et autres - en amoncelant la terre entre les allées.

Il en résulte des plates-bandes surélevées originales et tout à fait uniques qui ajouteront beaucoup d'intérêt visuel au paysage environnant.


5 matériaux pour plates-bandes surélevées à ne jamais utiliser

Que vous ayez l'intention de cultiver des aliments ou des fleurs dans vos plates-bandes surélevées, il est sage d'éviter d'utiliser des matériaux qui transmettent des toxines dans le sol.

Les métaux lourds et autres produits chimiques s'accumulent dans le sol à proximité de la plate-bande surélevée, mais ils peuvent aussi se déplacer bien au-delà des limites de votre jardin. Les contaminants toxiques sont plus mobiles dans les sols argileux, sablonneux ou humides, où ils peuvent finir par atteindre la nappe phréatique.

La première règle du jardinage devrait être : ne pas nuire. 

Voici les pires matériaux pour plates-bandes surélevées qui peuvent avoir un impact terrible sur l'environnement :


Bois traité sous pression

Avant 2004, l'asenate de cuivre chromaté (ACC) était le produit de préservation du bois le plus utilisé. Il a été abandonné en raison des risques d'exposition à l'arsenic et, aujourd'hui, le cuivre alcalin quaternaire (ACQ) est le traitement standard du bois d'œuvre.

Bien qu'il soit beaucoup moins toxique que son prédécesseur, l'ACQ contient de grandes quantités de cuivre qui peuvent s'infiltrer dans le sol environnant.

Le cuivre est extrêmement toxique pour les poissons et la vie aquatique, et l'utilisation de bois d'œuvre traité sous pression à l'ACQ pour abriter un sol humide augmente la probabilité que le cuivre suinte dans le bassin versant.


Palettes MB

Les palettes de bois peuvent être un moyen bon marché et peu polluant de construire vos plates-bandes - mais méfiez-vous de celles qui sont estampillées "MB".

Le bromure de méthyle est un pesticide à large spectre incroyablement nocif pour la santé humaine. Il est déconseillé d'utiliser du bois traité avec ce produit à quelque titre que ce soit.

Il tue facilement les champignons, les insectes, les vers ronds et même les rongeurs. Les palettes MB dégagent des gaz dans l'atmosphère et endommagent directement la couche d'ozone.

Pour tout projet de bricolage en palettes, à l'intérieur comme à l'extérieur, n'utilisez que des palettes estampillées "HT", c'est-à-dire traitées thermiquement. Cela signifie que les palettes ont été stérilisées pendant au moins 30 minutes à 132°F et plus. Les palettes HT sont tout à fait sûres pour être recyclées en plates-bandes surélevées et autres.


Liens de chemin de fer

Les traverses de chemin de fer en bois sont traitées à la créosote, un autre pesticide agressif qui ne devrait jamais être utilisé en présence d'êtres humains ou de plantes.

La créosote est une substance fuligineuse qui repousse les termites, les champignons et d'autres parasites. Elle est fabriquée à partir du goudron issu du charbon, du pétrole et d'autres combustibles fossiles.

Un contact prolongé et fréquent avec des traverses de chemin de fer créosotées est non seulement dangereux pour la santé humaine, mais il s'infiltre dans le sol au détriment des plantes, des insectes et des petits animaux.


Blocs de cendres

Les parpaings fabriqués à partir de cendres volantes - ou de particules de charbon - contiennent de l'arsenic, du plomb, du mercure et d'autres métaux lourds. Bien que les parpaings ne soient plus produits en masse depuis une cinquantaine d'années, il est préférable de les éviter complètement si vous utilisez des matériaux de récupération pour vos plates-bandes surélevées.

Les blocs de béton modernes ressemblent aux anciens parpaings mais sont fabriqués à partir de ciment Portland et d'autres agrégats. Le béton est considéré comme non toxique et sans danger pour le jardin. Toutefois, l'industrie du béton a une empreinte carbone considérable et est l'un des principaux producteurs de CO2 de la planète.


Vieux pneus

L'effort pour recycler les déchets en objets utiles est vraiment admirable, mais il est souvent préférable d'éviter certains objets, comme les vieux pneus, dans le jardin.

Les pneus contiennent du cadmium, du plomb et d'autres substances nocives qui pourraient théoriquement s'infiltrer dans le sol. Certains affirment que les vieux pneus ont déjà libéré la plupart des toxines au cours de la première année d'utilisation sur les routes, et qu'il faut des décennies pour qu'ils se dégradent.

Mais le jury ne s'est pas encore prononcé sur cette question. À ce jour, aucune étude scientifique n'a été menée pour déterminer si les vieux pneus peuvent contaminer le sol du jardin. Mais pourquoi prendre le risque ? Il vaut mieux prévenir que guérir, surtout si l'on utilise des plates-bandes surélevées pour cultiver des aliments.

Une fois que vos plates-bandes surélevées sont construites et prêtes, vous devez les remplir d'un sol riche et sain.

Enfin, il est temps de planter. 


JARDIN SURELEVE EN GABION



Aquagarden Affinity Pond, Kit de bassin surélevé vitré







jeudi 20 avril 2023

Comment fabriquer une clôture en brins d'acacia ou autres branches ?

Comment fabriquer une clôture en brins d'acacia ou autres branches





Petite clôture en bois.

De nombreuses idées de clôtures pour votre jardin : la fabrication d'une clôture en bois d’acacia avec des branches est un choix intéressant et attrayant ou servez-vous des branches que vous avez coupées dans votre jardin. 

L'un des choix les plus écologiques consiste à utiliser des matériaux gratuits et facilement disponibles dans votre région. 

Judicieuse et économique l'utilisation de matériaux naturels car elle permet d'éviter les coûts (financiers et environnementaux) liés à l'achat de nouveaux matériaux. 

Pendant l’été, beaucoup de branches sont élaguées de nos arbres : les utiliser lorsque nous avons besoin de nouvelles clôtures sur la propriété est une bonne idée. 

Il existe de nombreuses façons de transformer des branches en clôture, comment faire ? 

Vous pouvez par exemple :

- Construire une clôture en broussailles, 
- Une sorte de clôture en piquets, 
- Mais la clôture en branches est l'une des meilleures options. 

Qu'est-ce qu'une clôture en bois ? 

Une clôture en bois de hêtre est une construction légère. Elle consiste à tresser de fines branches (ou bandes de bois) entre des piquets verticaux pour former un treillis. 
Il s'agit d'une forme de construction ancienne, traditionnelle dans les îles de l’Océan Indien et en Europe
Remontant à l'époque néolithique, cette technique traditionnelle est couramment utilisée pour fabriquer un large éventail de haies ou de clôtures

Une haie est le nom donné à des sections mobiles de clôture, qui sont souvent utilisées pour le traitement du bétail. Ces panneaux mobiles en bois d'acacia sont placés dans une ossature en bois. 

Nous allons nous concentrer sur les clôtures en bois de hêtre, d’Acacia ou autres, qui sont fabriquées sur place, sous la forme d'une construction fixée à des piquets placés dans le sol. 

Les clôtures en bois de hêtre sont également la structure interne d'un ancien matériau de construction composite appelé Acacia. 
Le squelette de l’Acacia forme une ossature pour les murs qui sont badigeonnés d'un mélange épais de terre ou d'argile, de sable, parfois d'excréments d'animaux, et de paille. 
Il s'agit d'une technique de construction vieille d'au moins 6 000 ans. 
Elle reste un matériau de construction important dans de nombreuses régions du monde, dans le cadre de la construction durable dans les pays développés. 
De nombreux écologistes, constructeurs cherchent à revenir à cette technique naturelle et à faible impact pour construire leurs maisons - et pas seulement les clôtures de leur jardin ou de leur bétail. 




 Pour quelle raison construire une clôture en Acacia ? 

Les clôtures en bois d'acacia peuvent avoir de nombreuses utilisations. Par exemple, vous pouvez construire une telle clôture : 
1 - Pour délimiter votre propriété. 
2 - Pour créer une division attrayante entre les différentes zones de votre jardin. 
3- Pour offrir un abri ou un brise-vent à un potager ou à une autre zone de culture. 
4 - Comme brise-vent ou écran d'intimité pour un coin salon en plein air. 
5 - Comme clôture décorative basse pour entourer des plates-bandes surélevées ou d'autres zones de culture. 
6 - Pour former une clôture plus haute afin d'éloigner les animaux nuisibles ou de garder les animaux domestiques. 
7 - Comme élément de sécurité pour éloigner les enfants ou les animaux domestiques d'un étang, par exemple. 
8 - Comme clôture solide pour contenir le bétail. Il s'agit de structures très utiles et polyvalentes. 

On peut choisir de les construire pour toute une série de raisons autour de votre propriété, de votre jardin, de votre cour. 

Quel bois choisir ? 

La fabrication de la clôture en Acacia consiste à bien choisir le bois : une des premières étapes. 

la solidité et la robustesse de votre clôture dépendra du choix du bois. 
Les bois traditionnels utilisés dans la construction des haies sont le noisetier, le saule et l'aulne. 

Cependant, vous pouvez utiliser un large éventail de bois différents provenant de votre propriété ou de votre environnement. 

La clôture en bois de chêne utilise un large éventail de branches, notamment des branches de sureau, de frêne, de pommier et de prunier. 

Quel que soit le bois choisi, les piquets (parfois appelés ventes) ou les montants doivent être solides.

Le bois dur est généralement un meilleur choix. 

Si vous choisissez d'utiliser du saule pour les montants, les piquets coupés vivront, s'enracineront à nouveau et pousseront. 
Vous devrez les tailler chaque année pour maintenir la forme de votre "lisière". 

Les branches de tissage, qui sont tissées entre ces montants, doivent être suffisamment souples pour se plier d'avant en arrière à travers la structure. 

Vous pouvez les utiliser entières et fines ou fendues. 
La division des branches prend beaucoup plus de temps mais cela permet de créer un tissage plus serré et une construction plus légère. 
Il est préférable de choisir du bois vert, fraîchement coupé, qui sera plus souple et plus facile à tresser dans votre structure.

 


 Décisions à Prendre en matière de conception. 

Outre le choix du ou des bois à utiliser, avant même de commencer à préparer la construction de votre clôture, il est essentiel que vous preniez un certain nombre de décisions en matière de conception. 

Un élément important à prendre en compte est l'emplacement exact de votre clôture et sa longueur : 

  Réfléchir à l'objectif principal ou aux fonctions de la clôture

L'utilisation que vous ferez de votre clôture déterminera sa hauteur, sa solidité et son épaisseur. 

Pour une clôture purement décorative, des branches plus fines peuvent être utilisées. 

Des branches plus épaisses sont primordiales pour une clôture qui doit résister à un bétail plus important. 

Ensuite, La hauteur requise est également souvent prise en compte pour l'objectif et l'emplacement de la clôture. 

Outre les aspects pratiques, vous pouvez également penser à l'aspect esthétique. Par exemple, demandez-vous si vous voulez une clôture droite ou si vous préférez un design courbé et organique. 

Réfléchir également à l'aspect "rustique" que vous souhaitez donner à votre clôture. 

Vous pouvez donc décider de conserver l'écorce et d'utiliser différentes essences de bois. 

Si vous préférez un aspect plus net et plus rationalisé, vous préférerez peut-être enlever l'écorce et/ou opter pour une ou deux essences de bois seulement. Vous pouvez également rechercher une plus grande uniformité dans les branches que vous choisissez. 
Une fois que vous avez une idée précise de ce que vous souhaitez construire et de l'endroit où vous souhaitez le faire, il est temps de commencer. (S’assurer d'avoir prévu suffisamment de temps pour ce projet)

Bien qu'il s'agisse d'un projet relativement facile, il peut prendre beaucoup de temps. 

L'idéal est d'avoir quelques assistants ou amis à portée de main. Pour fabriquer votre clôture, vous aurez besoin de ce qui suit : 

- Une scie à bois ou une scie d'élagage (pour couper les branches plus épaisses pour les piquets).

SCIE A BOIS

 
- Des ciseaux à bois (pour couper les grosses branches).

 
- Un maillet ou une Tarière (pour enfoncer les montants dans le sol).




 

Les outils électriques ne sont généralement pas nécessaires pour ce projet de jardinage simple, sauf si vous en avez déjà. 



1. Marquez l'emplacement de votre clôture Commencez par tracer l'emplacement exact de votre clôture : tenir compte de facteurs tels que la lumière du soleil, le vent et la vue. Vous devez prendre également en compte vos besoins, ceux de votre famille, ainsi qu'à ceux des animaux domestiques, du bétail et de la faune. 
Pour délimiter la clôture : utilisez de la ficelle naturelle et des bâtons, ou créez une ligne pour marquer le tracé de votre nouvelle clôture. 
Une astuce consiste à tracer la ligne de clôture à l'aide de farine, de manière à ce que vous puissiez voir clairement l'emplacement de la clôture. 
Cela peut être plus facile que d'utiliser de la ficelle si vous créez des formes courbes ou ondulées. 
Une autre astuce pour créer des formes sinueuses est d'étendre un tuyau d'arrosage pour marquer l'emplacement de la clôture. 

2. Rassemblez vos matériaux, sélection de branches taillées dans le jardin. Les rassembler. 
Nombre de piquets et de tisserands dont vous aurez besoin pour la longueur et la hauteur de votre clôture. 
Réfléchissez d'abord au nombre de piquets dont vous aurez besoin et planifiez leur espacement. Rassemblez le nombre nécessaire de montants robustes pour votre clôture et coupez-les à la hauteur voulue. (Y compris une certaine proportion de leur longueur qui sera enfouie dans le sol). 
Ramassez ensuite des branches longues et flexibles qui pourront être entrelacées entre ces poteaux. Ramassez-en le plus possible, et gardez-les aussi longues que possible pour faciliter le travail. 
Le nombre de piquets dont vous aurez besoin dépendra de leur épaisseur et de la hauteur de votre clôture. Cela dépendra également de l'étroitesse du treillis que vous souhaitez tisser. 
Si vous ne disposez pas actuellement de suffisamment de branches pour réaliser une clôture de la hauteur souhaitée, vous pouvez quand même commencer la construction. 
Tant que les piquets sont suffisamment longs, vous pourrez construire votre clôture au fur et à mesure que vous récolterez des branches. 

Créez et positionnez vos piquets

3. Piquets courts en place pour une clôture courte et décorative en Acacia ou autre choix
Une fois que vous avez vos piquets et que vous les avez coupés à la longueur requise, préparez-les pour la mise en place en coupant la base des montants pour former des pointes. 
Il sera plus facile de les enfoncer dans le sol. 
Toutefois, Si vous créez votre clôture dans un sol relativement meuble et facile à travailler, cette étape ne sera pas indispensable. 
Prenez ensuite vos piquets et insérez-les le long de la ligne de clôture. Utilisez un tourne-pierre ou un maillet pour les enfoncer fermement dans le sol. 
Veillez à ce que chaque piquet soit aussi vertical que possible. Vous pouvez enlever l'écorce de certaines ou de toutes les branches, à votre goût. 
Vous souhaiterez peut-être enlever l'écorce de certains ou de tous vos tisserands. 
Enlever l'écorce de certaines branches et la laisser sur d'autres vous permettra de créer toute une série d'effets décoratifs intéressants. 
Si vous fendez vos branches, c'est également le moment d'entreprendre ce travail. 

4. Commencez à tresser vos branches entre les piquets Tissez les premières branches
Prenez la première de vos branches de tissage et commencez à la tresser en un mouvement un intérieur et un extérieur entre vos piquets. 
Et ainsi de suite avec les branches suivantes. 
Assurez-vous de passer du côté opposé de chaque piquet. 
Ainsi, si la première branche a été placée à l'extérieur du premier et du troisième piquet et à l'intérieur du deuxième, la deuxième branche doit être placée à l'intérieur du premier et du troisième piquet et à l'extérieur du deuxième.
Si votre clôture est plus longue que les branches que vous utilisez, décalez le point de départ de chaque rangée. 
Ainsi, il n'y aura pas de rupture dans la clôture et le tissage se poursuivra sur l'ensemble de la structure. Les branches étant naturellement plus épaisses à une extrémité qu'à l'autre, veillez à alterner leur direction afin que votre clôture ne soit pas plus haute d'un côté que de l'autre. 


5. Continuez à tresser jusqu'à ce que votre clôture atteigne la hauteur requise

Clôture en cours de réalisation. 

Continuez simplement à tresser les branches entre les piquets jusqu'à ce que votre clôture atteigne la hauteur souhaitée ou que vous n'ayez plus de matériaux. 
Enfoncez les branches au fur et à mesure pour créer un treillis à l'espacement requis. 
Plus vous enfoncez fermement les branches, plus votre clôture sera robuste et solide. 
Enfin, terminez votre clôture en coupant les bouts de branches qui dépassent et vérifier si la symétrie et le rendu sont agréables à voir et esthétiques. 
Coupez les extrémités des branches si nécessaire. 
Une clôture en Acacia bien construite peut durer longtemps quelle que soit la taille que vous avez créée. 
Vous pouvez être sûr que votre travail durera pendant de nombreuses années. 


 https://www.jejardineavecplaisir.com/

jeudi 17 juin 2021

Comment faire un semis ?



 Sarclage et Binage











Dès que la croûte est brisée en miettes grossières, ces canalicules sont rompus ; la tranche superficielle se dessèche seule et protège la profondeur contre l'évaporation. Aussi dit-on justement qu'un binage vaut deux arrosages. la grande productivité des légumes est en rapport avec ces fréquents travaux de binage et de sarclage.

COMMENT FAIRE LE SEMIS ?



Le mode naturel de reproduction des végétaux : LE SEMIS.

Il consiste à placer la graine en terre puis à lui assurer l'humidité convenable et la chaleur suffisante pour provoquer sa germination.

La réussite de cette opération capitale tient d'abord essentiellement à la qualité de la semence. Elle doit être de pureté parfaite, de faculté germinative élevée et de grande vitalité.


Le choix de bonnes graines est important. il faut être vigilant et choisir des graines d'un bon producteur pour ne pas avoir de mélanges d'autres graines.



Il est indispensable d'économiser les graines ; tenez donc toujours compte de ce que devra être l'écartement final des légumes, pour ne semer que 2 où 3 fois plus de graines qu'il est nécessaire, afin de parer, sans excès, aux chances de mauvaise germination. Les débutants sèment toujours trop serré ; c'est un gaspillage de semences qu'il faut absolument éviter.

Beaucoup de légumes sont semés en place, c'est-à-dire là où ils doivent achever leur croissance, tels que : Navets, Carottes, Betteraves, etc... Dans l'immense majorité des cas, vous aurez avantage à faire vos semis "en ligne" ; le long d'un cordeau tendu parallèlement au bord de la planche de terrain, vous tracez, au râteau, ou mieux avec la "langue" de la serfouette, un petit "rayon", c'est-à-dire une sorte de petit fossé, de 2 à 4 centimètres de profondeur. Les rayons seront espacés en proportion du développement que prendront les plantes.


Le plus souvent, les plantes semées en place doivent être éclaircies à une ou deux reprises : on arrache les plantes les plus faibles qui gênent les autres, de façon à distancer les pieds restants à l'espacement convenable dans chaque cas;

Les semis en pépinière sont pratiqués surtout pour les Salades, les Choux, les Céleris, etc., c'est-à-dire pour tous les légumes destinés à être "repiqués". Ces semis sont faits dans un coin de terre bien exposé, bien fertile et bien meuble, dénommé "pépinière", en petits rayons assez rapprochés et en serrant les graines beaucoup plus que ci-dessus.

De toute façon, il faut arroser (modérément) après les semis, pour humecter légèrement le sol et permettre la germination. Le sol doit être maintenu humide (sans excès) jusqu'à ce qu'on voit sortir les plantules. S'il y a un soleil ardent, ce résultat peut être obtenu sans à-coup de dessèchement, en étendant un papier ou une étoffe sur le Lieu du semis pour le protéger contre l'évaporation ; enlever cette couverture dès que les plantes commencent à lever.





REPIQUAGES.

Les plants élevés en pépinières sont repiqués une ou deux fois et finalement mis en place à l'écartement  convenable. le premier repiquage est fait quand les jeunes plants ont deux à quatre feuilles et qu'ils peuvent supporter cette opération. On arrose légèrement et un peu à l'avance, puis on soulève le sol par dessous et on arrache délicatement le plant. Souvent (Poireau, Céleri) il faut habiller le plant, c'est-à-dire couper le bout des racines brisées et une partie des feuilles pour réduire la transpiration.




La replantation se fait dans un trou creusé droit avec le plantoir : on y glisse le jeune plant. S'il s'agit d'une salade, on ne l'enfonce  pas au dessous des feuilles, qui devront rester libres au dessus du sol. S'il s'agit de poireaux ou de choux, on enfonce très profondément. Le plant étant ainsi glissé dans son trou, on applique étroitement la terre contre les racines en piquant le plantoir obliquement, la pointe vers le bas du trou de plantation et en redressant le plantoir vers le plant, de façon à écraser la terre dans le trou où sont les racines. Cette opération est le bornage du plant. Elle peut être faite très rapidement avec un peu d'exercice.

Dans quelques cas, on met le plant en place en motte, en enlevant ses racines avec la motte de terre qui les contient. Les plantes à racines fragiles, à repiquer en motte, comme les Cornichons, Tétragones et Cardons, sont souvent élevées en pépinière dans de petits pots ou "godets" de 6 à 8 centimètres de diamètre, d'où il est facile de dépoter en mottes
Après le repiquage, il faut arroser au goulot au pied des plants.


BUTTAGES.

Beaucoup de légumes sont capables de s'enraciner par le bas de leur tige : en ramenant la terre sur leur pied au fur et à mesure qu'ils grandissent, on peut leur permettre de mieux exploiter les aliments contenus dans le sol.




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mardi 23 mars 2021

ARBRES FRUITIERS - Achat - Plantation - Toilette

 


ARBRES FRUITIERS

La Toilette d’Hiver

C'est en ces mois d'hiver que les parasites de vos pommiers et poiriers sont les plus faciles à piéger endormi par le froid sous les mousses, les lichens et l’écorce, il ne vous reste plus qu’à les cueillir.

En ce mois de février, les traitements d'hiver des arbres fruitiers reviennent traditionnellement au calendrier. Après une époque où on leur conférait des vertus quasi universelles, voici que beaucoup de jardiniers, amateurs comme professionnels, discutent  leur efficacité. Que faut-il penser de ce revirement ? En quoi consiste exactement ces traitements et quel est leur rôle réel ?



Une destruction radicale des parasites

Les traitements d’hiver consistent en des pulvérisations, à base de produits huileux, dont le principal but est de nettoyer les troncs et les principales branches des arbres à feuilles caduques (arbres fruitiers en particulier). Le résultat obtenu est double : les vieilles écorces couvertes de mousses et de lichens vont tomber et, sous celles-ci, les insectes, jusque-là camouflés, sont débusqués et détruits.

Tout ceci serait idéal si les produits ne supprimaient pas également tous les insectes utiles qui, eux aussi, hivernent sous les écorces. Si, par la suite, les pucerons se manifestent, leur invasion aura des conséquences d'autant plus graves qu'il n'y aura pas à demeure de braves coccinelles sur le pied de guerre … De plus, ces traitements sont pratiquement sans action sur les champignons parasites qui causent de graves maladies (les germes de tavelure en particulier).

Pour cette raison, il faut compléter ce traitement à base de produits huileux par des pulvérisations à base de bouillie bordelaise, ces applications devant être effectués à l'automne, au moment de la chute des feuilles.



La bonne époque : la mi-février

Tout ceci vous explique que les traitements divers ne sont pas une panacée. Il reste malgré tout un cas où ils sont irremplaçables : celui de vieux arbres négligés, aux troncs crevassés, souvent couverts de mousses. Une bonne pulvérisation les métamorphosera et vous verrez alors leurs écorces redevenir bien saines et bien lisses. C'est la première phase de toute remise en état.

Quand faut-il traiter pour obtenir le maximum d'efficacité ? Expérience faite, nous pensons que la période précédant juste le débourrement (c'est à dire le moment ou les jeunes feuilles apparaissent) est la plus favorable. En effet, les parasites commencent alors à se réveiller de leur engourdissement et sont beaucoup plus sensibles à l'action du traitement. De plus, à cette époque (qui correspond généralement à la mi-février), on trouve souvent quelques belles journées particulièrement propices pour effectuer ce traitement. Vous pouvez parfaitement vous contenter de le faire une année sur deux.

Recommandé : un grattage préalable

Comme pour l'application d'une peinture, la préparation du support (ici l’écorce), est très importante. Votre traitement sera d’autant plus efficace que vous aurez préalablement élaguer vos arbres pour supprimer les branches mortes et gratter grossièrement leur tronc de façon à décrocher les plaques d'écorces à demi décollées sous lesquelles le liquide aurait du mal à s'infiltrer. Pour le reste des opérations, reportez-vous au dessin ci-contre qui, mieux qu’un long discours, vous expliqueront la bonne marche à suivre. Et n'oubliez pas de vous vêtir de vieux vêtements qui vous protègerons des tâches.

Que penser du blanchiment à la chaux ?

Autrefois, il était courant de badigeonner à la chaux les troncs des arbres fruitiers jusqu'au départ des grosses branches. Aujourd'hui encore ce traitement a des adeptes. Que faut-il penser de son efficacité ? Pour être franc, nous dirons que son crédit est lié avant tout à l'idée que l'on se fait de sa blancheur « purifiante ». Donnant aux arbres fruitiers un aspect bien net, il laisse accroire que l'arbre tout entier a été débarrassé de ses parasites, ce qui bien sûr, n'est qu'une apparence.



« Huiles blanches » et « Huiles jaunes »

On trouve dans le commerce des produits à base soit d'huiles jaunes, soit d’huiles  blanches. Les premiers, souvent appelés « traitements d’hiver », sont ceux dont il est question ici. Les seconds, quelquefois appelés « anti-cochenilles » peuvent vous servir en cette saison pour nettoyer vos arbres et arbustes persistants comme les camélias , les rhododendrons ou les conifères qu'ils débarrassent des mousses et des cochenilles. Nous vous rappelons à ce propos que les traitements à base d'huiles jaunes sont trop fort pour être pulvérisés sur des feuilles vertes. Attention donc si vous possédez des arbustes persistants à proximité de vos arbres fruitiers. De même, il n'est pas conseillé de traiter les arbres nouvellement plantés dont l’écorce est encore fragile.


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Si vous n'avez pas de pulvérisateur, vous pouvez utiliser un pinceau pour appliquer le produit. Mais que ce soit pour aller plus vite ou pour traiter des grands arbres, un pulvérisateur est indispensable. Réglez-le sur une pression faible pour qu'il ne fasse pas de brouillard : c'est plus pratique.

Avant de traiter, nettoyez grossièrement vos arbres s'ils sont envahis de mousses. Utilisez soit un râteau soit une brosse métallique, soit un grattoir spécial permettant de nettoyer les endroits d’accès difficiles.

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Pour ne pas risquer d’encrasser votre pulvérisateur, n'oubliez pas de bien le nettoyer après usage. Comme les produits huileux utilisés pour les traitements d’hiver adhèrent très fortement, vous avez tout intérêt à l'eau de lavage un peu de lessive liquide et à rincer ensuite plusieurs fois à l'eau pure.

IMPORTANT :  Pour effectuer ces traitements, mettez des gants.  DEUX raisons à cela : d'une part ces produits sont dangereux - évitez en particulier les projections sur les yeux - d'autre part ils sont extrêmement salissants, plus encore que la brou de noix ! Sans oublier qu'ils ont une odeur très tenace.



Arbres à racines nues : de l'achat à la plantation

C'est à partir du mois de novembre que s'ouvre la saison de plantations des arbres et arbustes vendus à racines nues. Sensiblement moins coûteux que ceux vendu en conteneur, plus faciles et légers à manipuler, ils ont aussi, souvent, l'avantage de reprendre mieux et nettement plus vite.

Novembre, sous nos climats, est le bon mois pour arracher et transplanter les arbres et les arbustes à feuillage caduc, ceux à feuillage persistant devant être plantés soit plus tôt, soit au printemps suivant. La sève est descendue, les feuilles, après avoir pris leurs teintes d'automne, se sont détachées. Mais n'allez pas croire pour autant que la plante soit devenue un objet inerte : la partie aérienne est en sommeil, état que la nature a voulu pour la protéger du froid hivernal. Mais la partie souterraine elle, reste en activité. Excepté lorsque le sol est gelé, les racines continuent de se développer et sont toujours sensibles au dérangement.

Acheter des arbres et des arbustes à racines nues implique donc de prendre quelques précautions. Elles sont le lot aussi bien d'ailleurs du vendeur que de l'acheteur. Tous les bons  fournisseurs prennent les leurs. À vous de connaître celles qui vous incombent.

Quelles plantes trouverez-vous à acheter à racines nues, donc sans le poids de l'encombrement de la terre qui entoure la Motte de racines ?

Pour les arbres, ce seront des sujets qui ne dépassent pas en général, une certaine force (indiquée par des nombres tels que par exemple 18 -20, ce symbole signifiant que le plant, à un mètre du sol, a une circonférence de 18-20 cm ; notez qu’au-delà de cette grosseur, ils sont presque toujours vendus en mottes ou en bac). Les arbustes, quant à eux sont vendus indifféremment à racines nues ou en conteneur. Les avantages des plants à racines nues sont nombreux. Nous avons déjà parlé du poids et de l'encombrement, nettement moindre puisque la plante est livrée sans la terre qui entoure sa Motte. Mais il y a aussi son prix qui est très sensiblement inférieur (parfois de plus de la moitié) à celui des mêmes plantes vendues en conteneur. C'est deux avantages ont de quoi séduire les amateurs que nous sommes. Ne vous imaginez surtout pas que la reprise des plants à racines nues soit plus aléatoire, l'expérience prouve, au contraire, qu'elle est au moins aussi bonne que celle des mêmes végétaux cultivés et vendus en conteneur, à condition bien entendu, que toutes les précautions aient été prises à l'arrachage, à la plantation comme après la plantation.

Où acheter vos plans ?

Vous pouvez vous adresser à tous les fournisseurs habituels de plantes : pépinières, jardineries ou Garden-Centers, auxquels nous assimileront les magasins de ville.

Mais quels sont les avantages respectifs de ces formules ?

Vous connaissez déjà (ou pouvez facilement trouver) une pépinière non loin de votre jardin. Vous pourrez y voir les plantes en période de végétation et même choisir les sujets importants, qui seront arrachés en fonction de la date où vous en prendrez livraison. Toutefois, une pépinière ne peut offrir qu'un choix de variétés limité. Ce qui ne sera pas le cas de la jardinerie, dont la gamme de plantes offertes est, en général, beaucoup plus importante.

Les plans y auront déjà subi arrachage, transport et entreposage, ce qui (à moins, bien entendu, que les précautions nécessaires n'aient pas été prises), constitue pour l'acheteur une simplification notable.

Vous pouvez aussi, ce que nombre de nos lecteurs effectuent très couramment, avoir commandé vos plans sur catalogue.

Partez du bon pied

Si vous choisissez votre plan sur pied, dans une pépinière, veillez à ne pas prendre le sujet le plus haut de sa rangée ou de sa série (le bois issu d'une croissance excessive peut n'avoir pas eu le temps de mûrir).

Choisissez plutôt un pied de taille moyenne, au port équilibré et au bois bien formé. Si vous vous trouvez devant des plans déjà arrachés, présentés en jauge dans des bacs de sable ou de tourbe humide, voici quelques « trucs » de professionnels qui vous aideront à choisir les bons sujets :

-         Les racines : elles doivent être nombreuses, bien réparties et posséder des radicelles (le chevelu). Ne vous contentez pas de 2 ou 3 racines longues et malingres. Choisissez, parmi tous les sujets d'une même espèce, celui qui possède le système racinaire le plus fourni.

L'état des racines est aussi très important. Si elles se dessèchent, elles prennent un aspect ridé caractéristiques et les radicelles se présentent alors comme des petits filaments secs et friables. Ne choisissez pas le plant possédant de telles racines et évitez aussi les racines endommagées lors de l'arrachage (tordues, déchirées, écrasées) car vous serez obligés de les sectionner au-dessus de ces blessures, ce qui réduira d'autant le volume du système racinaire. À vous d'estimer, une fois terminé ce nettoyage obligatoire, ce qui restera du volume total des racines épargnées et de décider s'il est ou non suffisant.

Autre examen indispensable : celui des éventuelles traces de moisissures. Elle se présentent comme des plaques cotonneuses ou des filaments blanchâtres et leur présence est toujours un très mauvais signe.

-         La greffe : sur toutes les espèces ou formes greffées, veillez à ce que la greffe soit bien soudée et qu'il n'y ait pas de crevasse entre le porte-greffe et le greffon car celle-ci constituerait une porte d'entrée aux maladies ou aux parasites.

-  La partie aérienne : vous devez toujours tenir compte de sa conformation et de son état.

La forme est particulièrement importante chez tous les arbres fruitiers qui doivent respecter un dessin déterminé (palmettes, cordons, espaliers, etc.) mais elle est aussi chez tous les arbres de plein vent, qu'ils soient fruitiers ou ornementaux. Outre le respect des normes (circonférence mesurée à 1 m du sol  hauteur du tronc sous la tête…), il vous appartiendra d'apprécier l'équilibre, la régularité de la tête. Là encore, vous gagnerez à vous faire montrer le plus grand nombre possible de sujets avant d’arrêter votre choix.

L'état du bois est aussi une donnée qui a son importance lors du choix d'une plante à racines nues. Contrôlez l'absence de plaies, de meurtrissures faites à l'arrachage ou au transport, de mousses, de lichens (ou simplement de tâches verdâtres) et, bien entendu, de chancres qui sont le symptôme révélateur de plants peu soignés issus de pépinières mal tenues. Refusez aussi les plants aux branches ridées et veillez à l'absence de parasites.

A lire toutes ces recommandations, vous estimerez peut être que la liste en est un peu longue et que l'achat d'un plan requiert la compétence, le soin et l'œil du spécialiste. Rassurez-vous : si, pour avoir voulu énumérer ici tous les défauts qu'une plante peut présenter notre discours vous a paru rebutant, dans la pratique les choses sont heureusement plus simples. En vous adressant à une pépinière sérieuse, vous avez de grandes chances de bien tomber - ou de ne rencontrer de problèmes que de manière très accidentelle.

Quelques conseils après l'achat

Avant de planter, il vous reste quelques précautions à prendre. D'abord, faites attention au transport de vos plans : si en voiture vous les faites voyager à découvert (ou dépassants de votre coffre), enveloppez-les soigneusement, plus particulièrement les racines que vous entourerez si possible de mousse, de frise de bois, ou, ce qui est à la fois plus efficace encore et plus simple, de papier journal humide.

Si vous ne plantez pas dès votre arrivée (ou un jour ou deux après), mettez les pieds en jauge dans une tranchée, les racines étant bien recouvertes. Arrosez s’il fait sec ou si vos plants doivent attendre plus d'une semaine. S’il gèle, entreposez vos plants dans un local à l'abri du gel (cave, grange) ... mais surtout non chauffé. Faites de même si vous recevez une expédition de plants. Mais si les pieds vous arrivent gelés, entreposez-les à l'extérieur, en exposition nord et recouvrez -es de paille ou de toile de sac : il est en effet indispensable que le dégel s'effectue lentement.

Enfin, si vos plants arrivent ridés, plonger les racines 2 ou 3h dans de l'eau froide avant de mettre les pieds en jauge ou de les planter.

Il ne vous reste plus ensuite qu’à « habiller » les racines et les parties aériennes et en entreprendre les plantations proprement dites.





ASTUCES :

Les arbres transplantés sont de qualité supérieure. Ils développent en effet une quantité de radicelles, garantes d'une reprise vigoureuse.

Lors du choix de votre arbre, veillez bien à ce qu'il présente, une touffe serrée de racine. Certaines espèces cependant (des catalpas, par exemple (développent habituellement peu de racines).



 

 

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