samedi 13 mars 2021

Commet faire un bon Terreau de Feuilles ? Compostage, Processus de compostage - Engrais Naturel


ENGRAIS

le retour au naturel

« Chassez le naturel, il revient au galop ».

Les Engrais du Jardin qui, après une longue époque où la chimie était reine, se font aujourd’hui « Naturels » pour la plus grande joie des jardiniers « biologiques ».

Voici les meilleurs et comment les utiliser.

Le « Tube digestif des plantes »

Les tontes de gazon oubliées sur la pelouse disparaissent peu à peu, et ressemblent fort à une digestion pour celle-ci. Les micro-organismes qui se chargent du travail sont bien souvent les mêmes que ceux qui fonctionnent dans notre intestin : la fameuse flore intestinale. Les éléments nutritifs contenus dans le gazon sont ainsi libérés dans la terre.

Les êtres vivants du sol constituent, en quelque sorte, le - système digestif - des plantes du jardin, et la voie la plus normale pour nourrir ces dernières consiste à alimenter les premiers. Ce qui n'exclut pas, en cas de  - déprime passagère - de nos chères plantes, de court-circuiter le cycle naturel en mettant à la disposition des racines un aliment pré-digéré, bref un engrais soluble.

Les engrais naturels sont les aliments du sol

L



Les engrais naturels, à la différence des autres, nécessitent une - digestion - par le sol pour être utilisés par les plantes. Leur action est donc plus lente mais aussi plus durable que celles des engrais chimiques solubles.

Ils exigent, pour être pleinement efficaces, un sol biologiquement actif, c'est-à-dire tout simplement vivant : si vous décidez de fertiliser – naturel -, limitez donc, par la même occasion, le retour aux pesticides chimiques, qui font des coupes sombres dans la faune et la flore du sol. Vous verrez d'ailleurs que les traitements seront de moins en moins nécessaires, car une plante fertilisée naturellement est plus apte qu'une autre à se défendre contre les agressions.

Autre avantage des Engrais Naturels : chacun d'entre eux contient les éléments nutritifs les plus variés, ce qui n'est pas le cas des engrais chimiques.

Outre leur apport direct en éléments nutritifs, les engrais naturels nourrissent la vie microbienne du sol qui complète et prolongée, ce que ne peuvent faire Les engrais chimiques.

Des Engrais à racheter ou à récupérer

Ci-après un récapitulatif de ces fameux « Engrais Naturels » utilisables dans votre Jardin.

LE SANG SÉCHÉ

C'est l'Engrais organique azoté (10 à 13 % d'azote) idéal pour les salades. Les Laitues obtenues sont d'excellente qualité et elles se conservent plus longtemps après la récolte.

Utilisez la Poudre du Sang plutôt en début de saison, pour stimuler la végétation. Son effet commence une semaine après l'application et se poursuit pendant plus de 2 mois. Si vous l'appliquez après le 15 Août, une partie de l’Azote libéré sera gaspillée. Dose : 0,5 à un kilo pour 10 mètres carrés.

LES PLUMES

Ne laissez pas s'envoler la plus Petite Plume de vos vieux oreillers et édredons pas plus que celles de vos volailles. Consacrez-les à la fertilisation azotée de vos plantations de rhubarbes, cassissiers et arbres fruitiers. L’effet est rapide si le sol est humide. La Laine, naturelle, bien sûr ! a la même utilisation.

LA CORNE BROYÉE

Il lui faut 2 ou 3 ans pour se décomposer complètement, ce qui est excellent pour l'approvisionnement en azote des jeunes haies, des arbres et des arbustes. La Corne Torréfiée - plus rapidement assimilable - peut être incorporée au sol lors de la Plantation des Tomates (1 à 1,5 kg/10 m2).

LES FIENTES

Les Fientes de volailles contiennent de 0,5% à 3,5% d'azote à l'état frais, le double à l'état sec, ainsi que du Phosphore et de la Potasse. Utilisez-les pour fertiliser les Légumes-feuilles à croissance rapide : Salades, Épinards, Blettes, Poireaux, Choux, etc. Dose : 1,5 à 3 kg/10 m2.

Le Véritable guano du Pérou provient de l'accumulation des fientes par les colonies d'oiseaux marins. C'est un engrais complet à action rapide. Employez-le sur Toutes les Cultures, à dose modérée : 300 à 400 g/10 m2, au Printemps.

LE GUANO DU POISSON

Il ne s'agit pas d'un vrai guano mais du produit de la fermentation de déchets de poisson. C'est un excellent engrais organique complet pour les Légumes, que vous devez appliquer au Printemps.

 

LA POUDRE D’OS

C'est sans doute le meilleur engrais phosphaté (16 à 20%/  P205) mais son prix était élevé. Si vous accordez la plus grande importance à la saveur de vos légumes (des pommes de terre en particulier), adoptez la poudre d'os. Son action s'étale sur 3 ans 500 g/10 m2 au Printemps ou à l'Automne.

LES ALGUES BRUNES

 Ce sont elles qui ont fait la renommée de la Carotte de Créance (Manche) et la fertilité de la frange littorale bretonne. Les Algues plus que tout autre engrais, contiennent une foule de substances utiles aux plantes : vitamines, acides aminés, oligo-élément, etc. Si vous avez l'occasion de faire provision de Varech ou de Goémon sur les plages, profitez-en car le traitement en usine fait des Algues un engrais relativement cher (en poudre ou en extrait soluble). À notre avis, l'extrait soluble et la poudre très fine sont intéressants car ils permettent d'effectuer une fertilisation foliaire naturelle (une fois n'est pas coutume, vous court-circuiterez les racines !), en poudrage où pulvérisation. Les acariens nuisibles ne supporteraient pas, parait-il, l'odeur des algues.

LE LITHOTHAMNE

 Cette Algue Calcaire a fait les beaux jours d'une certaine forme d'Agriculture Biologique. Mais bien avant cela, sous le nom de Maërl, elle avait permis aux sols granitiques de Bretagne de ne pas trop manquer de chaux, de magnésium et d'oligo-éléments. N'en privez pas votre Jardin, si la terre n'y est pas trop calcaire (100 à 600 g/10 m2 ou 30 à 50 g en poudrage foliaire).

LA CENDRE DE BOIS

Mettez à profit le travail des Arbres qui ont su, au long des années, puiser dans les profondeurs du sol des éléments minéraux qui, sans cela, serait restés inaccessibles aux autres végétaux. Le sous-produit de vos poêles à bois doit aller, de façon prioritaire dans le trou de plantation des arbres fruitiers, en particulier ceux « à noyaux », qui adore la chaux. Mais attention : si vous étendez les Cendres à la surface du Jardin et si votre sol est argileux, il y a un petit risque de « bétonnage » de ce dernier, à cause de la forte teneur des Cendres de bois en sodium (comme dans le sel de cuisine). Mais cela ne doit pas vous empêcher de les appliquer avant toutes les cultures exigeantes en phosphore en potasse, et en sel… (Asperge, Betterave, Oignons, Fève) et à des doses raisonnables 1 à 2 kg/10 m2).

Insolite ET Gratuit : LE MARC DE CAFÉ !

Le Marc de Café possède à peu près la même composition que le Fumier. Mais il présente l'avantage par rapport à ce dernier, d'être plus facile à appliquer et être indemne de graine de mauvaise herbe, employez-le en surfaçage de vos rosiers et plantes vivaces, ainsi que dans le mélange pour le rempotage de vos Plantes d'intérieur.

 

LES PHOSPHATES NATURELS

 Il y a des mines de Phosphate comme il y a des mines d'or ou de charbon... Ces gisements correspondent à de très anciennes lagunes ou se sont accumulés, pendant des millénaires, des cadavres de poissons et autres animaux aquatiques. Tout ce qu'il y a de naturel donc !

Utilisez les phosphates naturels à l'Automne pour la fumure de fond de votre jardin, car leur effet est lent mais durable. Ils ne sont efficaces qu'en sol neutre ou acide. Dose : 500 g/10 m2.

Vous trouverez plus facilement dans le commerce, des scories Thomas. Ce ne sont pas des Engrais Naturels puisqu'elles proviennent de l'industrie sidérurgique, mais leur faible solubilité les rapproche des phosphates naturels. Dose : 700 g/10 m2.

LES ENGRAIS NATURELS COMPLETS

Vous trouverez sur le marché Différents Cocktails d'Engrais Naturels étudiés pour les légumes ou pour les arbres, voir aussi pour les fleurs ou les bulbes. Ils sont plus pratiques à employer que les engrais simples, mais aussi plus coûteux. Avant d'acheter, vérifiez bien que l'engrais « garanti naturel » n'est pas « dopé » avec un quelconque Engrais chimique soluble !  

OU LES TROUVER ?

-         Dans les grandes surfaces spécialisées dans le jardinage,

-         Dans les coopératives agricoles, qui sont souvent accessibles aux non-agriculteurs,

-         Dans certaines graineteries,

-         Chez les fabricants et grossistes en engrais : pour les commander, groupez-vous à plusieurs Jardiniers pour obtenir des prix très intéressants.

 


LE FUMIER : un LEVAIN plus qu'un ENGRAIS

Naturel, le Fumier l’est incontestablement puisqu'il se compose de déjections animales mélangées à de la litière (paille en général). Et, comme les Algues ou la Poudre de Corne, (mais à doses plus faibles), il contient de l'Azote, du Phosphore, de la Potasse et d'autres éléments nutritifs. Mais ce qui distingue le Fumier des Engrais Naturels proprement dit, c'est sa merveilleuse faculté de fournir au sol cette substance qui lui donne sa couleur sombre : l’Humus.

Grâce à l'humus :

-         Les éléments nutritifs sont mis en réserve et libérés peu à peu,

-         Le sol acquiert une bonne structure de l'air et l'eau y circule élément aisément,

-         La terre grouille de vie microscopique.

Bref, comme le levain qui fait travailler « la pâte à pain », le Fumier permet au Jardin de mieux fonctionner. Si les Engrais Naturels composent le menu du sol, le fumier, lui, en serait plutôt, le garde-manger.

Une pluie d'engrais

Savez-vous que la plus grande usine d'Engrais Azotés Solubles se trouve... dans l’atmosphère ? Exactement comme dans la cornue du chimiste, les formidables décharges électriques causées par les orages y provoquent la synthèse du nitrate d’ammoniaque. Un « Engrais Naturel » par son origine qui ressemble comme deux gouttes de pluie d’orage à l’ammo-nitrate industriel. Les doses reçues par le sol annuellement sont faibles : à peu près l’équivalent plus grand en azote de 300 g de Poudre de Sang pour 10 m2.


TERREAU DE FEUILLES


Ne laissez pas perdre cette précieuse source d’Humus que sont les feuilles tombées. Leur compostage vous fournira un terreau d'une finesse incomparable.

L'automne est la saison des feuilles mortes. Saison précédent l’hiver, elle nous fournit à demeure la Matière d'un Excellent Compost : le Terreau de Feuilles. Bien souvent on se contente de mettre en tas toutes ces feuilles qui encombrent le gazon et rendent glissantes les allées. Le vent bouscule ses petites meules et, dégoûté, on les brûle alors que, avec un peu de méthode et quelques trucs, leur ramassage et leur mise en tas deviendrait presque des jeux. À celui qui fera le plus gros monticule ! Au prix d'un effort musculaire modéré et salubre avant l’engourdissement hivernal, voici un don de la nature à portée de la main.

 

Commet faire un bon Terreau de Feuilles ?
Compostage, Processus de compostage 

1) la Cueillette des Feuilles

Tous les arbres ne perdent pas leurs feuilles en même temps. Certains, comme les Peupliers ou les Cerisiers, seront dégarnis alors que les Chênes et les Charmes gardent les leurs souvent jusqu'en décembre. Or, la collecte des feuilles doit permettre d'amasser le maximum de « produit » en une seule fois. Il s'agit donc de ne pas la faire trop tôt. Mais comme le travail devient pénible au jardin à partir de novembre, vous pouvez hâter la chute naturelle des feuilles en secouant les branches. Une fois ce gaulage un peu particulier réalisé, il faut envisager le ramassage de ces feuilles éparses. Tous les Râteaux, Balais à Gazon et Balayeuses sont utilisables mais les meilleurs outils restent les Râteaux à Gazon (dont les lamelles forment un demi-cercle) et la Balayeuse à Brosse en Rouleaux qui a un rendement extraordinaire et peigne littéralement le gazon. 

Une fois les feuilles mises en petits tas, attelez-vous tout de suite à leur transport jusqu’à l'endroit où vous voulez faire votre tas de Compost. Si vous ne le faites pas le plus rapidement possible, le vent dispersera vos efforts. Pour reprendre facilement ses feuilles mortes, voici 2 petits trucs : piétinez d'abord les tas de façon qu'ils occupent moins de volume et que les feuilles un peu collées les unes aux autres formes blocs sur la fourche, et confectionnez-vous une véritable pelle à feuilles (voir croquis) avec une bande de grillage torsadé et une Fourche.

Toutes les feuilles mortes sont-elles bonnes à prendre ? S'il en est des coriaces, qui demandent un peu plus de temps pour se décomposer, aucune n'est vraiment à rejeter, même celles des arbres fruitiers, réputées porteuses de maladies : les germes de tavelure et de moniliose ne résistent pas à un compostage de longue durée. Par contre, ne mélangez pas à votre tas de feuilles mortes des matières à compost ordinaire, comme les mauvaises herbes arrachées dans les allées ou les massifs, sinon votre Terreau sera envahi de graines (non détruites par la fermentation froide), et il ne pourra pas être utilisé pour les semis délicats et le surfaçage des plates-bandes.


Râteau Feuilles

Confectionnez-vous une « Pelle à Feuilles » à l'aide d'un morceau de grillage. Celui-ci, replié est fixé sur une Fourche-bêche, vous permettra de manipuler les feuilles aisément.

Si vous le pouvez et si vous disposez d'une place suffisante, entendez-vous avec les services de voirie de votre commune. Ils pourront certainement déposer chez vous, dans un endroit d'accès facile, de pleins camions de feuilles mortes ramassées dans les rues. Si vous n’habitez pas dans une région trop industrielle, ces feuilles vous donneront un excellent terreau, cela au prix d'un minimum d'efforts.

2) LA FOSSE A COMPOST

Nous vous conseillons fortement d'entreposer vos feuilles mortes dans un endroit en creux : le sol y est plus humide, elles profiteront des incursions des vers de terre attirés par cette masse providentielle de matières organiques et se dessècheront moins vite en été. Pour ces mêmes raisons, placez votre tas à l'ombre des grands arbres ou des murs, ou bien encore posez sur un ou deux côtés des parois de planches ou de tôle ondulée.

Le Terreau en cours de fabrication doit être considéré comme un organisme vivant en pleine activité : pour vous donner rapidement un meilleur humus qui soit, il mérite quelques soins. Dans cette fosse, profonde d'une trentaine de centimètres, placez d'abord quelques branchages et déchets de taille d'arbres pour faire une sorte de drainage. Ensuite déversez vos feuilles, en prenant soin de tasser légèrement chaque couche et de constituer d'abord les côtés avant de remplir le centre. Votre tas doit ressembler à un lit mal bordé avec de gros bourrelets sur les côtés (voir croquis).

Tassez un peu plus les bords que le centre : ils se tiendront mieux debout. Après chaque couche de 20 centimètres d'épaisseur, faites un apport d'une ou deux poignées de sulfate d'ammoniaque. À ce stade, nous déconseillons l'usage de la chaux car celle-ci ne vous permettra plus d'utiliser le Terreau pour toutes les plantes aimant l'acidité (Rhododendron, Azalées, Camélia).

Vous pouvez ainsi monter votre tâche jusqu’à 1.50 m s'il est assez grand la base (2 m sur 1.50 m). Ces dimensions peuvent vous étonner mais en fait, plus le tas est grand, plus il est rapidement transformé en Terreau, car il est moins sensible aux influences extérieures (froid, pluie).

Pour éviter que les feuilles de la surface ne s'envolent, saupoudrez votre tas de terre fine et légère (surtout pas d'argile ni de glaise qui feraient une carapace). Vous pouvez même poser un plastique - de préférence perforé - pour laisser passer l'air, ou un toit de bois ou de tôle ondulée. Car, dans un premier temps, le tas subira les pluies hivernales et recevra plutôt trop d'eau.

Quand le printemps arrivera, jetez un petit coup d'œil à l'intérieur du tas : les feuilles doivent avoir perdu leur forme et constituer une sorte de Terreau grossier et peu décomposé.

Vous pouvez en profiter pour démolir le tas, pour le refaire à côté en plaçant ce qui était au-dedans à l'extérieur et secouer sans oublier de casser, si besoin est, les paquets de feuilles qui ont pu rester collées entre elles.

N'oubliez pas d'arroser s'il fait sec. Et surtout, faites de vrais arrosages : laissez couler l'eau 10 minutes au même endroit, de préférence en pluie, de façon que le tas en soit bien imbibé.

Voici  un petit truc souvent utilisé et très pratique pour penser à arroser : plantez sur le tas quelques courges ou un potiron, ou encore une potée d’hortensia ou des astilbes. Ils vous inciteront à arroser plus souvent et votre tas ne s'en portera que mieux. Sans oublier qu'ils en amélioreront grandement l'aspect.

3) L’UTILISATION

Au bout d'un an, c'est à dire au premier automne après la récolte des feuilles, le tas est arrivé à maturité : si, à l'extérieur, il a formé une croûte sur quelques centimètres, il est à l'intérieur, tout noir, d'aspect grumeleux il sent fortement le sous-bois. Tel quel ce Terreau est acide (PH entre 5 et 6,5) et relativement riche en éléments nutritifs (moins cependant qu'un terreau de fumier). Comparé aux terreaux du commerce, à base de litière de sous-bois broyée souvent enrichie de tourbe noire alcaline, votre Terreau de feuilles sera plus facile à arroser (il ne se rétractera pas sous l'effet de la sécheresse) et d'une texture plus légère (il ne contiendra pas de terre ou de sable).

Utilisez-le pour le rempotage de plantes d'intérieur, avec un peu de sable ou de tourbe suivant que vos plantes à rempoter préfèrent le sec ou l'humide. C'est aussi un très bon matériau pour surfacer les massifs de plantes de terre de bruyère, pour les rempotages de ces mêmes plantes (Camélia par exemple) et, en général, pour améliorer la terre des massifs de fleurs (des Lys en particulier, qui sont très friands du terreau de feuilles).

Au Potager, réservez-le pour les semis et les châssis ou sa couleur foncée joue le rôle de capteur solaire. De plus, s'il a été bien réalisé, ce Terreau est indemne de mauvaises graines. Il est donc le matériau idéal pour pailler, l’été venu, les Fraisiers, framboisiers, artichauts, arbres fruitiers, rosiers... pour qu’il joue à la fois un rôle nutritif, lutte contre la chlorose calcaire et évite la pousse des mauvaises herbes. Il faut alors l'utiliser à haute dose : un paillis de 3 cm est inutile ; il faut 10 à 15 cm de Terreau au minimum, soit une à 2 brouettées par mètre carré.

Pour monter aisément votre tas de compost, surtout s'il est important, faites-vous un cadre de botte de paille ou de grillage monter sur des piquets.

 


SOIGNEZ LA MISE EN TAS

1 – Délimitez un rectangle de 2 m x 1.50 m environ

2 – Creusez le sol sur 30 cm de profondeur

3 Disposez un lit de branchages et de déchets de taille qui assureront une bonne aération du tas

4 – Montez ensuite votre tas de feuilles par couches successives en ajoutant tous les 20 cm une poignée de sulfate d’ammoniaque

5 – Quand le tas atteint 1.50 m de haut, recouvrez-le de terre fine et d’une toile d’un plastique perforé












lundi 1 mars 2021

Pas de Potager SANS Pommes De Terre !

 


Merveilleux Légume : La Pomme de terre


Quel potager n'a pas son petit carré de pommes de terre, ce merveilleux légume dont on attribue l'introduction à Parmentier alors qu'elle revient de droit au célèbre botaniste Charles de Lescluse ? Pour que votre production soit idéale, pour que toute votre famille et vos amis gourmets soient à la fête, voici comment les choisir et les cultiver dans les règles de l'art. Alors suivez bien ces conseils, faciles : vous ne serez pas déçu.

Pour tous ceux qui possèdent un potager, il est un plaisir dont ils ne se priveraient pas pour tout l'or du monde : celui de découvrir en les dégageant d'un coup de bêche, les pommes de terre dont on ne voyait jusqu’alors que le feuillage... Plaisir de la découverte, récompense de toutes nos attentes et de tous nos efforts... Car la plupart des plantes du potager ne cachent pas, comme le font les pommes de terre, l'évolution de leur croissance et de leur maturité. Même le radis et la carotte qui pointent leur tête hors de terre comme pour mieux se laisser cueillir. Notre solanum tuberosum, elle, est timide et se cache jusqu'au dernier moment sous l'exubérance de son feuillage. C'est aussi une plante « propre » on parle d'une culture nettoyante qui ne laisse pas de place aux mauvaises herbes et dont la culture permet de bien nettoyer un terrain.



Renouveler le plan tous les 2 ans

Rustique, la pomme de terre s'accommode des conditions les plus diverses, sa préférence allant aux sols meubles et frais. Si elle craint le froid elle gèle à -2°C, son tubercule a assez de ressources pour germer une 2e, voir une 3e fois si d'aventure un premier gel a détruit les germes déjà sortis. Mais la végétation s'en trouve retardée et amoindrie. Pour éviter cet inconvénient, il ne faut planter les pommes de terre que fin avril-début mai, en pleine terre. Pour les primeurs, les tubercules doivent être plantés sous petit tunnel, à partir de la fin mars. Beaucoup de jardiniers vous conseilleront sans doute de produire votre plant vous-même, d'une année sur l'autre, en mettant de côté, tout simplement une partie de votre récolte. Cela, dit-on, coûte moins cher que d'acheter son plant. C'est certainement exact, mais seulement à court terme. En effet, si vous appliquez cette méthode, vous allez au-devant d'une baisse rapide de rendement due notamment à des maladies à virus. Alors que le plant vendu chez les marchands grainiers est certifié, c'est à dire garantie indemne de maladie. De plus, la dénomination de la variété et sûre. C'est pourquoi on estime que la bonne moyenne, pour renouveler le plant, est de le faire tous les deux ans.



3 catégories à ne pas confondre

Aussi surprenant que cela puisse paraître pour un légume dont il existe tant d'excellentes variétés, une seule la « Bintje », représente les 3/4 des pommes de terre vendues et consommées en France. Curieuse indifférence pour les autres que nous voudrions combler un peu, en vous présentant, ci-après, onze autres variétés comptant parmi les meilleures qui soient. Mais, quelle que soit celle que vous voudriez adopter dans votre potager, retenez qu'elles sont toutes classées par les marchands grainiers dans les 3 catégories suivantes :

Les variétés de primeurs : ce sont des variétés à développement rapide (elles peuvent être récoltées au bout de 90 jours de végétation). On les récolte « peleuses), c'est à dire lorsque la peau s’enlève facilement en la frottant avec le pouce. Si on les récolte passer ce stade, elles sont nettement moins savoureuses. De plus, après récolte, elles doivent être consommées rapidement (elles ne se conservent pas plus d'un mois) ; « Sirtéma » est la variété la plus connue de ce groupe.

Les variétés de consommation (ou de « conservation ») : ce sont des variétés que vous ne sortirez de terre qu’à pleine maturité, soit environ 120 jours après la plantation. Ce sont elles qui offrent les rendements les plus élevés et se conservent le mieux et le plus longtemps ; la fameuse « Bintje » fait partie de ce groupe.

Les variétés potagères : elles se caractérisent avant tout par une chair ferme, une très bonne qualité culinaire et un goût supérieur. Par contre, leur rendement est en général fort moyen. Quant à la possibilité de conservation, elle est en essentiellement fonction de la date d'arrachage. La « BF 15 » appartient à ce groupe. De rendement assez élevé la « BF 15 » est, de plus, très savoureuse et se conserve parfaitement jusqu'en mars.





Plant prégermé ou en vrac

Dès février, vous trouverez du plant de pomme de terre chez les marchands grainiers. Mais vous aurez le choix entre plusieurs conditionnements :

Les clayettes ouvertes de plants dressés prégermés : chaque tubercule est placé horizontalement, la couronne d’yeux (donnant naissance aux germes) pointée vers le haut ; les germes, d'abord peu visibles (en février, ils sont de 2 mm de haut), deviennent beaucoup plus grands au fur et à mesure que la saison avance. Ce conditionnement est idéal, mais son prix est élevé.

Les clayettes fermées de tubercules prégermés en vrac : vendus au poids (3 kg) ou au nombre (125 plans ou 60 plans pour la demi-clayette).  



Un légume à tout faire

Les rondelles de pomme de terre crues peuvent rendre de multiples services :

- passées sur les traces de doigts des portes ou murs peints, elles enlèvent les tâches, à condition de bien essuyer ensuite ;

- placées dans un pot à tabac, elles évitent que celui-ci ne se dessèche ;

- passées sur le pare-brise de la voiture, elles seront un anti givre efficace ;

- frottées sur les couverts et couteaux en argent, elles leur redonneront tout leur éclat.



Un bon légume de régime

Non, la pomme de terre ne fait pas grossir ! Sa teneur en calories est relativement faible puisqu'elle arrive, avec 90 calories pour 100 grammes, après le lait de vache (70) mais avant l'œuf (140), le pain (356)… sans parler du sucre (400) ni du beurre (760) !




12 variétés : le gratin des pommes de terre !

Sur les centaines de variétés existantes, seules quelques-unes sont commercialisées couramment. Nous vous en présentons 12 parmi celles  que les gourmets préfèrent et que l'on peut trouver partout.

Apollo 

De création relativement récente elle est très précoce, ce qui la met à l'abri des maladies.

Caractéristiques. Jaune de peau comme de chair, son gros tubercule est de belle présentation et d'une régularité qui simplifie grandement les épluchages.

Culture. Elle entre dans la catégorie de « consommation », mais elle arrive sur le marché dès le mois de mai. Sa sensibilité aux chocs, son peu d'aptitude à la conservation la font utiliser essentiellement en primeur.

Qualités culinaires. Ses qualités gustatives sont moyennes, sa chair est aqueuse et elle aurait tendance à noircir légèrement à la cuisson. Mais sa précocité la rend très intéressante.

Béa

Elle devait, paraît-il, s'appeler « Béatrix » - du prénom d'une princesse qui depuis est devenue reine - mais seules les 3 premières lettres se sont maintenues.

Caractéristiques. Ovale allongé, elle a des tubercules d'une bonne grosseur, facile à éplucher.

Culture. C'est une variété hâtive et productive que l'on consommera tout de suite. On aura soin de la garantir au long de sa culture contre le mildiou et autres maladies.

Qualités culinaires. Sa saveur délicate, sa bonne tenue à la cuisson et son aptitude à ne pas noircir vous la feront utiliser à toutes les sauces durant tout l'été !

Belle de Fontenay

C'est une vieille variété française dont les souches ont été récemment rajeunies.

Caractéristiques. L'un des tubercules les plus lisses, d'un beau jaune soutenu. Son gros défaut reste son faible rendement.

Culture. Chef de file des « potagères », vous l’apprécierez surtout en primeur, dès fin juin. Ne la gardez pas trop longtemps en terre à cause des maladies auxquelles elle deviendrait sensible.

Qualités culinaires. C'est la reine des pommes-poissons (celles qui, cuites à l'eau, accompagnent ce genre de plat). Elle ne se délite pas et sa chair est très fine et très bonne.

BF 15

Fille de « Belle de Fontenay » dont elle a gardé les initiales, elle est plus souple de culture et d'emploi.

Caractéristiques. Récoltée en juillet-août, son rendement est intéressant, tant par le nombre de tubercules par pied que par leur grosseur moyenne et régulière.

Culture. C'est une « potagère » qui peut se conserver jusqu'en mars. C'est aussi une variété assez rustique qui ne vous posera pas de problème.

Qualités culinaires. si elle est médiocre en purée (comme toutes les potagères), elle est excellente en ragoût, sautée et rissolée.

Bintje

En tête du Hit-Parade depuis les années 40, elle est encore la plus cultivée pour son bon rapport qualité rendement.

Caractéristiques. Sa peau et sa chair sont jaunes, son tubercule est régulier et ses yeux superficiels, ce qui permet un épluchage facile.

Culture. Elle est intéressante pour sa bonne aptitude à la conservation.

Faites attention aux maladies : elle y est sensible.

Qualités culinaires. D'une bonne qualité gustative, elle se tient bien à la cuisson et sa chair ne noircit pas. Vous l'utiliserez partout (sauf en primeur) : en frites, en purée, etc. Très facile à travailler.

Kerpondy

Elle a failli, pendant quelques années, détrôner la très fameuse ‘Bintje’, mais a dû se contenter d'une place « à la Poulidor » ...

Caractéristiques. Elle arrive sur le marché en octobre mais y reste facilement jusqu'en mai-juin. Sa conservation est l'une des meilleures qui soient.

Culture. C'est une variété de grande consommation, fort peu sensible aux maladies.

Qualités culinaires. On la considère comme incomparable en frites. Sa tenue à la cuisson est satisfaisante. Lors des mauvais jours de printemps, c'est elle qui vous fera les meilleurs potages, supérieure en cela aux pommes de terre nouvelles.

Ratte

C'est la variété du connaisseur. Ne cherchez pas le rendement (il est médiocre). Mais goûtez-la !... Et c'est une très vieille variété, bien de chez nous.

Caractéristiques. Son tubercule a une forme de rein, pas toujours très régulier, et son épluchage peut vous demander de la patience. Mais vous en serez récompensé !

Culture. Il faut la choyer car elle est fragile. Entrant dans le cadre des « potagères », vous la récolterez en juillet-août et la conserverai jusqu’à la fin de l'année.

Qualités culinaires. Certains lui trouvent un goût de noisette. On la consomme pour elle-même, en robe des champs, en salades, en pommes-poissons. C'est vraiment la pomme de terre des gourmets.

Résy

C'est une bonne grosse sans histoire, recommandée pour les bonnes purées.

Caractéristiques. Bien que classé dans les « consommations », elle peut être récoltée de bonheur.

Culture. Résistante à presque toutes les maladies, elle ne vous causera pas de souci. Son rendement est bon, sa conservation assez bonne.

Qualités culinaires. Sa chair risque de noircir quelque peu à la cuisson. Réservez-la à la purée, aux frites, aux potages.

Roseval

On peut la confondre avec sa mère la "Rosa", bien qu'elle soit de forme plus régulière. Toutes deux sont à peau rouge mais à chair jaune.

Caractéristiques. Ses yeux peu apparents facilitent au maximum l’épluchage. Ces tubercules sont moyens et presque tous de même grosseur.

Culture. C'est une « potagère » à récolter en août. Son rendement est très satisfaisant malgré l'absence de gros tubercules. Sa conservation est moyenne, comme sa résistance aux maladies.

Qualités culinaires. Vous apprécierez la régularité de cette variété, idéale pour la décoration des plats de poissons. Mais vous la ferez aussi sautée ou rissolée, sa tenue à la cuisson est en très bonne.

Sirtema

C'est le ruban bleu du rendement parmi les hâtives. Elle aurait même tendance à trop grossir.

Caractéristiques. La pâleur de sa peau et de sa chair trahissent l'excès d'eau. Ces tubercules sont gros.

Culture. Comme toutes les primeurs la conservation n'est pas son fort. Si elle est sensible aux maladies, sa date d'arrachage, précoce, limite les dégâts.

Qualités culinaires. D'une qualité moyenne, mais non farineuse, elle donnera de bonnes frites et s'accommodera en salades.

Spunta

Elle est très prolifique et vous ne serez jamais déçu à l'arrachage : vous pourrez montrer avec fierté votre récolte au voisinage.

Caractéristiques. De gros tubercules allongés et réguliers se ramassent au pied d'une plante vigoureuse, dont le feuillage fait plaisir à voir.

Culture. C'est une variété de grande consommation à utiliser jusqu'en octobre. Ne tardez pas trop à l'arracher pour éviter d'avoir des tubercules trop gros qui risqueraient de former des cœurs creux.

Qualités culinaires. Elles sont bonnes, bien que sa chair soit un peu aqueuse, ce qui entraîne quelques taches noires à la cuisson. Elle est destinée aux purées, pommes sautées, frites.

 

Viola

Elle a des amateurs fervents qui recherche son goût très fin. Il la préfère à la « Ratte » pour son rendement bien supérieur.

Caractéristiques. Son tubercule a une forme de rognon caractéristique, jaune claire, que l'on récoltera en juin-juillet.

Culture. C'est une potagère à chair ferme, dont le seul défaut est la mauvaise résistance aux maladies, notamment au mildiou. Sa conservation ne dure pas longtemps.

Qualités culinaires. La robe des champs lui va très bien, mais elle aime aussi la compagnie des ragoûts et est incomparable pour les salades.  

 

 


 

 


lundi 2 novembre 2020

Noël avant l'heure. Pensez à vos proches : FAITES LIVRER VOS CADEAUX.

 COMMENT PASSER UN BON NOEL SANS SE RUINER?

IDEES CADEAUX POUR VOS AMIS OU VOTRE FAMILLE


Cette année, nous ne nous faisons pas de prognostique sur ou et comment on va faire ce fameux réveillon. Mais, et heureusement, nous sommes à l'époque d'internet et donc, on peut quasiment tout faire.

- Comment souhaiter la bonne année ?

la façon la plus simple est d'envoyer des cartes virtuelles, que vous trouverez sur différents sites crées pour uniquement ça :

https://www.cybercartes.com/

https://www.joliecarte.com/

https://www.dromadaire.com/sitemap-mobile

- Comment faire plaisir à ses proches ?

Voir tous les sites de vente en ligne avec livraison.

Nous aidons les services de livraison à garder leurs employés et aussi les petites et moyennes entreprises à se moderniser en créant leurs propres sites pour pouvoir vendre en ligne.

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AU JARDIN


Quand au jardinage, la plupart se repose. Et pendant cette période de confinement, du, au Covid19, tous ceux qui en possèdent un jardin vont seulement élaguer et entretenir les légumes d'hiver. Les courges principalement qui feront de bonnes soupes si l'hiver se montre très vigoureux.

A Faire

1) Allégez les arbustes à floraison estivale : pratiquez un taille en douceur, juste pour alléger l'arbuste en supprimant un rameau sur trois. (Ex: Althéas ou Abélias) - Pour ceux qui ont déjà un certain nombre d'années, taillez 1 bon mètre pour leur permettre d'avoir un merveilleux feuillage et une superbe floraison l'année prochaine.


2) Plantez de nouveaux arbres (ligneux caducs à racines nues) ou des arbustes (rosiers) quand vous aurez beau temps, de préférence, un jour ou il ne gèle pas, et arrosez après la mise en place de votre arbre ou arbuste.

Pour les rosiers pratiquez le pralinage. Un procédé qui consiste à enrober les racines nues d'une boue nutritive. Celui ci favorisera la reprise de la plante. Une bonne idée c'est d'utiliser de la bouse de vache, si vous exemptez l'odeur.


3) Pour les arbres imposants, pensez à demander un élagueur professionnel de le faire.

Avec une simple scie d'élagage, vous allez pouvoir le faire vous même si vous n'avez que quelques branches à enlever. Pour ne pas abîmer l'empattement (base de la branche) pensez à ne pas tailler trop près du tronc. Inutile de badigeonner quoique que ce soit, la cicatrisation se fera naturellement.


LE PAILLAGE ET LE VOILAGE CONTRE LE FROID


1) LE PAILLAGE

En jardin d'altitude, le paillage est déjà fait et si vous ne l'avez pas fait hâtez vous car même si le climat est doux, tout peut changer;

HIVERNEZ vos plantes à l'abri et protégez les vivaces et arbustes frileux sous un paillis.

Arbustes frileux et persistants : laurier-rose et mimosas, sont paillés sur la souche seulement, qui rejettera en cas de gel.

Protégez pot et plantes de terrasses avec un voilage car les racines seront moins exposées. 

En climat doux, prévoyez de le faire en fin d'année. Mais si vous avez le temps pendant ce confinement, vous pouvez le faire.

l'idéal c'est de commencer par envelopper la plante d'un matelas de paille sèche ou de fougères séchées avant de l'entourer d'un voile protecteur. Ne pas le faire avec un voile en plastique qui soit trop coller à la plante car vous risquez de la brûler en cas de condensation.





Cloches de verre ou de pots pour abriter le bulbe rare ou arbrisseau fragile recépé, et surtout pour les mettre à l'abri des excès de précipitations.


ETIQUETTES ET PRODUITS

Pour vous soulager de cette tâche fastidieuse, vous pouvez vous occuper de cette tâche pendant les périodes de pluies : RANGEZ ET TRIEZ vos étiquettes et vos produits. Faites un classement de vos étiquettes et rangez les graines dans des bocaux hermétiques qui ne prendront pas d'humidité.


DECEMBRE

ATTENTION ! 

l'humidité peut détruire aussi bien que le gel. Veillez à ce que vos plates-bandes soient bien drainées. Supprimez momentanément les cuvettes d'arbustes récemment plantés. Réduisez de moitié les arrosages en véranda et la serre froide, les plantes assimilent moins en raison du manque de lumière, et risques de pourrir an cas d'excès.

1) Pincez Les Pensées

Pour avoir une superbe floraison jusqu'au mois de juin : prenez les pots qui sont vendus en jardinerie, enlevez les fleurs et les boutons qui sont formés, plantez-les dans vos jardinières et vos massifs. Le fait d'enlever les fleurs et les boutons de ces jeunes plants, ceux-ci s'étofferont mieux et offriront un fleurissement tardif du plus bel effet.

2) Pensez à semer au chaud les fleurs des futurs massifs 

l'idéal pour ses semis c'est de le faire dans une mini serre de multiplication que vous disposerez dans une grande serre, une véranda ou sous une fenêtre de toit ensoleillé. Ce système vous permettra de propager des plantes telles que les bégonias et les pélargoniums.

3) Plantez les lys

Les planter plus tôt vous permettra d'avoir une floraison plus généreuse. Dans un emplacement au sol bien drainé, où, comme la clématite, les lys auront leurs racines à l'ombre et la tête au soleil. Enterrez les oignons profondément, au moins 10-20 cm sous terre.

Limite de plantation en mars.

Faites attention aux campagnols : ces bestioles sont très friands des bulbes.

Combattez les limaces : contrairement aux escargots, les limaces n'hibernent pas. Elles restent actives durant la saison hivernale et donc il va vous falloir protéger vos nouvelles pousses et les empêcher de tout dévorer.

A PREVOIR : Un Broyeur de Végétaux pour toutes les feuilles et les coupes des petits arbustes et tout ce que vous coupez dans le jardin.

Elimination ou le recyclage des déchets sont un excellent choix pour avoir un bon compost bio.

Contrairement aux tondeuses, les broyeurs de végétaux sont plus rares chez les particuliers sauf pour ceux qui ont un grand terrain.

Cette machine se compose d'un bâti et de deux roues. L'ensemble peut être déplacé et reste stable sur le sol en position de travail.

Les feuilles sont introduites dans un orifice en forme d'entonnoir. les branches sont déchiquetées par les couteaux qui équipent un disque ou un rotor.

1) Préparez les branches avant de les introduire dans la trémie. Ne gardez que les morceaux rectilignes et de faible section.

2) Pour travailler au dessus de la trémie, employez un sécateur muni d'une dragonne.

3) Pour améliorer le rendement de l'appareil, alternez les déchets fraîchement coupés avec des branches déjà sèches. Elles nettoieront le système de broyage.

4) Débarrassez les grosses branches de leurs rameaux et passez-les une par une dans le tube à branche latéral.

5) Pour toucher le système de coupe, mettez des gants pour enlever les déchets qui bloquent le disque car les couteaux sont très coupants; Pensez à débrancher le Broyeur de Végétaux auparavant. 

6) Si vous ne voulez pas que le broyage tombe sur le sol, pensez à installer le sac de ramassage fait pour gagner du temps par les fabricants du broyeur.

7) Utilisez des Lunettes de Protection et des Gants.














mercredi 23 septembre 2020

Tout savoir sur la permaculture, comment se former à la permaculture....



LA PERMACULTURE


Sur mon Île on pratique la permaculture dans nos jardins naturellement. Les légumes et les fleurs n'ont aucun ordre déterminé et se mélangent. Les épices et les plantes aromatiques sont disséminées dans le jardin et apportent leurs touches de senteurs avec délicatesse sous le soleil, souvent très ardent, et demandent un arrosage régulier.

Dans cette terre volcanique, on a souvent des surprises pour les plantations et on s'adapte au fur et à mesure pour telle ou telle plantation. Le jardin ne se ressemble jamais d'année en année. Les plantations se font au petit bonheur la chance et on observe le développement de celles-ci. Si cela ne convient pas ou si le rendement est insuffisant, on replante ailleurs. Le micro-climat de cette île ne nous rend pas la tâche facile mais on prend un malin plaisir à tout changer.

Quand je me suis installée dans l'hexagone, il m'a semblé plus complexe de créer un jardin de tout et de rien. Et cela n'a pas été le cas. Il suffisait de planter et de s'adapter au fur et à mesure. D'abord au climat : changement de saison oblige, il m'a fallu tenir compte du chaud et du froid ainsi que des sols différents du nord au sud et d'est en ouest. 

Adorant jardiner, je me suis fait plaisir autant pour planter  au potager que pour fleurir une cour. Les plates-bandes m'ont servis de test. Et j'ai aussi appris à m'occuper de cette étrange petite bête qu'est la taupe. Je ne savais pas du tout qu'elle pouvait être partout et causer pas mal de dégâts dans mes plantations. 


Si vous voulez allier le bio et la permaculture, je vous conseille donc une formation qui vous permettra de mettre en place un jardin sans prise de tête.

Votre Premier Potager Bio en Permaculture
Une formation de plus de 25 vidéos en ligne pour mettre en place votre premier jardin bio : en partant de zéro, sans connaissance, sans retourner le sol, en moins de 20 minutes par semaine


COULEE DE LAVE QUI TRAVERSE LA ROUTE. ILE DE LA REUNION


Et dans tout ce que vous propose internet comme formation sur le jardin ou la permaculture, il y a de quoi s'y perdre, je vous en propose deux qui me semblent faire le tour du sujet sans vous prendre le chou. Commencez simplement et vous verrez si vous avez la main verte.


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8 meilleurs matériaux pour les plates-formes de jardinage surélevées

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