Comment Produire ses Légumes ? Comment Faire son Potager ? Quand doit-on Planter les Légumes, Les Fleurs? Comment élever une Poule Pondeuse, un Lapin ? Comment Engraisser un Porc ? Comment Réussir Son Jardin ? Toutes les réponses sur ce blog familial pour vous permettre de réussir votre jardin, votre potager familial et votre petit élevage.
- 32 - Suite et fin : Fumiers de remplacement, Compost, Engrais- Cultures Successives...
- 31 - suite : Fumiers de remplacement, Compost, Eng...
- 30 - Fumiers de remplacement : Compost, Engrais Ve...
- 20 - COMMENT TRAVAILLER LES TERRAINS ?
- 29 - La Fumure (Suite)... Les Engrais Organiques
- 28 - Comment Pratiquer la Fumure ?
- 26 - Comment et quand Arroser ?
- 24 - Quand et comment Repiquer ?
- 23 - Quand faut-il semer ?
- 22 - Comment Faire le semis ?
- 18 - COMMENT LABOURER ? Suite et fin
- 17 - COMMENT LABOURER ?
- 16 - CLOTURES
- 15 - OUTILS DE JARDINAGE
- 14 - TRAVAUX GENERAUX DU JARDIN (fin)
- 13 - TRAVAUX GÉNÉRAUX DU JARDIN
- 9-10 - POURQUOI JARDINER ?
- Première Partie : PRODUCTION DES LEGUMES (11)
jeudi 20 avril 2023
Comment fabriquer une clôture en brins d'acacia ou autres branches ?
jeudi 17 juin 2021
Comment faire un semis ?
Sarclage et Binage
Le mode naturel de reproduction des végétaux : LE SEMIS.
Il consiste à placer la graine en terre puis à lui assurer l'humidité convenable et la chaleur suffisante pour provoquer sa germination.
La réussite de cette opération capitale tient d'abord essentiellement à la qualité de la semence. Elle doit être de pureté parfaite, de faculté germinative élevée et de grande vitalité.
Le choix de bonnes graines est important. il faut être vigilant et choisir des graines d'un bon producteur pour ne pas avoir de mélanges d'autres graines.
Il est indispensable d'économiser les graines ; tenez donc toujours compte de ce que devra être l'écartement final des légumes, pour ne semer que 2 où 3 fois plus de graines qu'il est nécessaire, afin de parer, sans excès, aux chances de mauvaise germination. Les débutants sèment toujours trop serré ; c'est un gaspillage de semences qu'il faut absolument éviter.
Les plants élevés en pépinières sont repiqués une ou deux fois et finalement mis en place à l'écartement convenable. le premier repiquage est fait quand les jeunes plants ont deux à quatre feuilles et qu'ils peuvent supporter cette opération. On arrose légèrement et un peu à l'avance, puis on soulève le sol par dessous et on arrache délicatement le plant. Souvent (Poireau, Céleri) il faut habiller le plant, c'est-à-dire couper le bout des racines brisées et une partie des feuilles pour réduire la transpiration.
mardi 23 mars 2021
ARBRES FRUITIERS - Achat - Plantation - Toilette
ARBRES FRUITIERS
La Toilette d’Hiver
C'est en ces mois d'hiver que les parasites de vos pommiers
et poiriers sont les plus faciles à piéger endormi par le froid sous les
mousses, les lichens et l’écorce, il ne vous reste plus qu’à les cueillir.
En ce mois de février, les traitements d'hiver des arbres fruitiers reviennent traditionnellement au calendrier. Après une époque où on leur conférait des vertus quasi universelles, voici que beaucoup de jardiniers, amateurs comme professionnels, discutent leur efficacité. Que faut-il penser de ce revirement ? En quoi consiste exactement ces traitements et quel est leur rôle réel ?
Une destruction radicale des
parasites
Les traitements d’hiver consistent en des pulvérisations,
à base de produits huileux, dont le principal but est de nettoyer les
troncs et les principales branches des arbres à feuilles caduques (arbres
fruitiers en particulier). Le résultat obtenu est double : les vieilles écorces
couvertes de mousses et de lichens vont tomber et, sous celles-ci, les
insectes, jusque-là camouflés, sont débusqués et détruits.
Tout ceci serait idéal si les produits ne supprimaient pas
également tous les insectes utiles qui, eux aussi, hivernent sous les écorces. Si,
par la suite, les pucerons se manifestent, leur invasion aura des conséquences
d'autant plus graves qu'il n'y aura pas à demeure de braves coccinelles sur le
pied de guerre … De plus, ces traitements sont pratiquement sans action
sur les champignons parasites qui causent de graves maladies (les germes de
tavelure en particulier).
Pour cette raison, il faut compléter ce traitement à base de
produits huileux par des pulvérisations à base de bouillie bordelaise,
ces applications devant être effectués à l'automne, au moment de la chute des
feuilles.
La bonne époque : la mi-février
Tout ceci vous explique que les traitements divers ne sont
pas une panacée. Il reste malgré tout un cas où ils sont irremplaçables : celui
de vieux arbres négligés, aux troncs crevassés, souvent couverts de
mousses. Une bonne pulvérisation les métamorphosera et vous verrez alors leurs écorces
redevenir bien saines et bien lisses. C'est la première phase de toute remise
en état.
Quand faut-il traiter pour obtenir le maximum d'efficacité ?
Expérience faite, nous pensons que la période précédant juste le
débourrement (c'est à dire le moment ou les jeunes feuilles apparaissent) est
la plus favorable. En effet, les parasites commencent alors à se réveiller de
leur engourdissement et sont beaucoup plus sensibles à l'action du traitement.
De plus, à cette époque (qui correspond généralement à la mi-février), on
trouve souvent quelques belles journées particulièrement propices pour
effectuer ce traitement. Vous pouvez parfaitement vous contenter de le faire
une année sur deux.
Recommandé : un grattage préalable
Comme pour l'application d'une peinture, la préparation du
support (ici l’écorce), est très importante. Votre traitement sera d’autant
plus efficace que vous aurez préalablement élaguer vos arbres pour supprimer
les branches mortes et gratter grossièrement leur tronc de façon à décrocher
les plaques d'écorces à demi décollées sous lesquelles le liquide aurait du mal
à s'infiltrer. Pour le reste des opérations, reportez-vous au dessin ci-contre
qui, mieux qu’un long discours, vous expliqueront la bonne marche à suivre. Et
n'oubliez pas de vous vêtir de vieux vêtements qui vous protègerons des tâches.
Que penser du blanchiment à la chaux ?
Autrefois, il était courant de badigeonner à la chaux les troncs des arbres fruitiers jusqu'au départ des grosses branches. Aujourd'hui
encore ce traitement a des adeptes. Que faut-il penser de son efficacité ? Pour
être franc, nous dirons que son crédit est lié avant tout à l'idée que l'on se
fait de sa blancheur « purifiante ». Donnant aux arbres fruitiers un
aspect bien net, il laisse accroire que l'arbre tout entier a été débarrassé de
ses parasites, ce qui bien sûr, n'est qu'une apparence.
« Huiles blanches » et « Huiles
jaunes »
On trouve dans le commerce des produits à base soit d'huiles
jaunes, soit d’huiles blanches. Les
premiers, souvent appelés « traitements d’hiver », sont ceux dont il
est question ici. Les seconds, quelquefois appelés « anti-cochenilles »
peuvent vous servir en cette saison pour nettoyer vos arbres et arbustes persistants
comme les camélias , les rhododendrons ou les conifères qu'ils débarrassent des
mousses et des cochenilles. Nous vous rappelons à ce propos que les traitements
à base d'huiles jaunes sont trop fort pour être pulvérisés sur des feuilles
vertes. Attention donc si vous possédez des arbustes persistants à proximité de
vos arbres fruitiers. De même, il n'est pas conseillé de traiter les arbres
nouvellement plantés dont l’écorce est encore fragile.
1
Si vous n'avez pas de pulvérisateur, vous pouvez utiliser un
pinceau pour appliquer le produit. Mais que ce soit pour aller plus vite ou
pour traiter des grands arbres, un pulvérisateur est indispensable. Réglez-le
sur une pression faible pour qu'il ne fasse pas de brouillard : c'est plus
pratique.
Avant de traiter, nettoyez grossièrement vos arbres s'ils
sont envahis de mousses. Utilisez soit un râteau soit une brosse métallique,
soit un grattoir spécial permettant de nettoyer les endroits d’accès difficiles.
2
Pour ne pas risquer d’encrasser votre pulvérisateur,
n'oubliez pas de bien le nettoyer après usage. Comme les produits huileux
utilisés pour les traitements d’hiver adhèrent très fortement, vous avez tout
intérêt à l'eau de lavage un peu de lessive liquide et à rincer ensuite
plusieurs fois à l'eau pure.
IMPORTANT : Pour
effectuer ces traitements, mettez des gants. DEUX raisons à cela : d'une part ces produits
sont dangereux - évitez en particulier les projections sur les yeux - d'autre
part ils sont extrêmement salissants, plus encore que la brou de noix ! Sans
oublier qu'ils ont une odeur très tenace.
Arbres à racines nues : de
l'achat à la plantation
C'est à partir du mois de novembre que s'ouvre la saison de
plantations des arbres et arbustes vendus à racines nues. Sensiblement moins
coûteux que ceux vendu en conteneur, plus faciles et légers à manipuler, ils
ont aussi, souvent, l'avantage de reprendre mieux et nettement plus vite.
Novembre, sous nos climats, est le bon mois pour arracher et
transplanter les arbres et les arbustes à feuillage caduc, ceux à feuillage
persistant devant être plantés soit plus tôt, soit au printemps suivant. La
sève est descendue, les feuilles, après avoir pris leurs teintes d'automne, se
sont détachées. Mais n'allez pas croire pour autant que la plante soit devenue
un objet inerte : la partie aérienne est en sommeil, état que la nature a voulu
pour la protéger du froid hivernal. Mais la partie souterraine elle, reste en
activité. Excepté lorsque le sol est gelé, les racines continuent de se
développer et sont toujours sensibles au dérangement.
Acheter des arbres et des arbustes à racines nues implique
donc de prendre quelques précautions. Elles sont le lot aussi bien d'ailleurs
du vendeur que de l'acheteur. Tous les bons fournisseurs prennent les leurs. À vous de
connaître celles qui vous incombent.
Quelles plantes trouverez-vous à acheter à racines nues, donc
sans le poids de l'encombrement de la terre qui entoure la Motte de racines ?
Pour les arbres, ce seront des sujets qui ne dépassent
pas en général, une certaine force (indiquée par des nombres tels que par
exemple 18 -20, ce symbole signifiant que le plant, à un mètre du sol, a une circonférence
de 18-20 cm ; notez qu’au-delà de cette grosseur, ils sont presque toujours
vendus en mottes ou en bac). Les arbustes, quant à eux sont vendus
indifféremment à racines nues ou en conteneur. Les avantages des plants à
racines nues sont nombreux. Nous avons déjà parlé du poids et de l'encombrement,
nettement moindre puisque la plante est livrée sans la terre qui entoure sa
Motte. Mais il y a aussi son prix qui est très sensiblement inférieur (parfois
de plus de la moitié) à celui des mêmes plantes vendues en conteneur. C'est deux
avantages ont de quoi séduire les amateurs que nous sommes. Ne vous imaginez
surtout pas que la reprise des plants à racines nues soit plus aléatoire,
l'expérience prouve, au contraire, qu'elle est au moins aussi bonne que celle
des mêmes végétaux cultivés et vendus en conteneur, à condition bien entendu,
que toutes les précautions aient été prises à l'arrachage, à la plantation
comme après la plantation.
Où acheter vos plans ?
Vous pouvez vous adresser à tous les fournisseurs habituels
de plantes : pépinières, jardineries ou Garden-Centers, auxquels nous
assimileront les magasins de ville.
Mais quels sont les avantages respectifs de ces formules ?
Vous connaissez déjà (ou pouvez facilement trouver) une pépinière
non loin de votre jardin. Vous pourrez y voir les plantes en période de
végétation et même choisir les sujets importants, qui seront arrachés en
fonction de la date où vous en prendrez livraison. Toutefois, une pépinière ne
peut offrir qu'un choix de variétés limité. Ce qui ne sera pas le cas de la
jardinerie, dont la gamme de plantes offertes est, en général, beaucoup plus
importante.
Les plans y auront déjà subi arrachage, transport et
entreposage, ce qui (à moins, bien entendu, que les précautions nécessaires
n'aient pas été prises), constitue pour l'acheteur une simplification notable.
Vous pouvez aussi, ce que nombre de nos lecteurs effectuent
très couramment, avoir commandé vos plans sur catalogue.
Partez du bon pied
Si vous choisissez votre plan sur pied, dans une pépinière,
veillez à ne pas prendre le sujet le plus haut de sa rangée ou de sa série (le
bois issu d'une croissance excessive peut n'avoir pas eu le temps de mûrir).
Choisissez plutôt un pied de taille moyenne, au port équilibré et au bois bien
formé. Si vous vous trouvez devant des plans déjà arrachés, présentés en jauge
dans des bacs de sable ou de tourbe humide, voici quelques « trucs »
de professionnels qui vous aideront à choisir les bons sujets :
-
Les
racines : elles doivent être nombreuses, bien réparties et posséder des
radicelles (le chevelu). Ne vous contentez pas de 2 ou 3 racines longues et
malingres. Choisissez, parmi tous les sujets d'une même espèce, celui qui possède
le système racinaire le plus fourni.
L'état des racines est aussi très important. Si elles se dessèchent, elles
prennent un aspect ridé caractéristiques et les radicelles se présentent alors
comme des petits filaments secs et friables. Ne choisissez pas le plant
possédant de telles racines et évitez aussi les racines endommagées lors de
l'arrachage (tordues, déchirées, écrasées) car vous serez obligés de les
sectionner au-dessus de ces blessures, ce qui réduira d'autant le volume du
système racinaire. À vous d'estimer, une fois terminé ce nettoyage obligatoire,
ce qui restera du volume total des racines épargnées et de décider s'il est ou
non suffisant.
Autre examen indispensable : celui des éventuelles traces de
moisissures. Elle se présentent comme des plaques cotonneuses ou des filaments
blanchâtres et leur présence est toujours un très mauvais signe.
-
La greffe :
sur toutes les espèces ou formes greffées, veillez à ce que la greffe soit bien
soudée et qu'il n'y ait pas de crevasse entre le porte-greffe et le
greffon car celle-ci constituerait une porte d'entrée aux maladies ou aux
parasites.
- La partie aérienne : vous devez toujours tenir compte de sa conformation et de son état.
La forme est particulièrement importante chez tous les
arbres fruitiers qui doivent respecter un dessin déterminé (palmettes, cordons,
espaliers, etc.) mais elle est aussi chez tous les arbres de plein vent, qu'ils
soient fruitiers ou ornementaux. Outre le respect des normes (circonférence
mesurée à 1 m du sol hauteur du tronc
sous la tête…), il vous appartiendra d'apprécier l'équilibre, la régularité de
la tête. Là encore, vous gagnerez à vous faire montrer le plus grand nombre
possible de sujets avant d’arrêter votre choix.
L'état du bois est aussi une donnée qui a son importance lors du choix
d'une plante à racines nues. Contrôlez l'absence de plaies, de meurtrissures faites
à l'arrachage ou au transport, de mousses, de lichens (ou simplement de tâches
verdâtres) et, bien entendu, de chancres qui sont le symptôme révélateur de
plants peu soignés issus de pépinières mal tenues. Refusez aussi les plants aux
branches ridées et veillez à l'absence de parasites.
A lire toutes ces recommandations, vous estimerez peut être
que la liste en est un peu longue et que l'achat d'un plan requiert la
compétence, le soin et l'œil du spécialiste. Rassurez-vous : si, pour avoir
voulu énumérer ici tous les défauts qu'une plante peut présenter notre discours vous a paru rebutant, dans la
pratique les choses sont heureusement plus simples. En vous adressant à une
pépinière sérieuse, vous avez de grandes chances de bien tomber - ou de ne
rencontrer de problèmes que de manière très accidentelle.
Quelques conseils après l'achat
Avant de planter, il vous reste quelques précautions à
prendre. D'abord, faites attention au transport de vos plans : si en voiture
vous les faites voyager à découvert (ou dépassants de votre coffre), enveloppez-les
soigneusement, plus particulièrement les racines que vous entourerez si
possible de mousse, de frise de bois, ou, ce qui est à la fois plus efficace
encore et plus simple, de papier journal humide.
Si vous ne plantez pas dès votre arrivée (ou un jour ou deux
après), mettez les pieds en jauge dans une tranchée, les racines étant bien
recouvertes. Arrosez s’il fait sec ou si vos plants doivent attendre plus d'une
semaine. S’il gèle, entreposez vos plants dans un local à l'abri du gel (cave,
grange) ... mais surtout non chauffé. Faites de même si vous recevez une
expédition de plants. Mais si les pieds vous arrivent gelés, entreposez-les à
l'extérieur, en exposition nord et recouvrez -es de paille ou de toile de sac :
il est en effet indispensable que le dégel s'effectue lentement.
Enfin, si vos plants arrivent ridés, plonger les racines 2 ou
3h dans de l'eau froide avant de mettre les pieds en jauge ou de les planter.
Il ne vous reste plus ensuite qu’à « habiller » les
racines et les parties aériennes et en entreprendre les plantations proprement
dites.
ASTUCES :
Les arbres transplantés sont de qualité supérieure. Ils
développent en effet une quantité de radicelles, garantes d'une reprise vigoureuse.
Lors du choix de votre arbre, veillez bien à ce qu'il
présente, une touffe serrée de racine. Certaines espèces cependant (des
catalpas, par exemple (développent habituellement peu de racines).
samedi 13 mars 2021
Commet faire un bon Terreau de Feuilles ? Compostage, Processus de compostage - Engrais Naturel
le retour au naturel
« Chassez le naturel, il revient
au galop ».
Les Engrais du Jardin qui, après une longue
époque où la chimie était reine, se font aujourd’hui « Naturels »
pour la plus grande joie des jardiniers « biologiques ».
Voici les meilleurs et comment les utiliser.
Le « Tube digestif des plantes »
Les tontes de gazon oubliées sur la pelouse disparaissent peu
à peu, et ressemblent fort à une digestion pour celle-ci. Les micro-organismes
qui se chargent du travail sont bien souvent les mêmes que ceux qui
fonctionnent dans notre intestin : la fameuse flore intestinale. Les
éléments nutritifs contenus dans le gazon sont ainsi libérés dans la terre.
Les êtres vivants du sol constituent, en quelque sorte, le - système
digestif - des plantes du jardin, et la voie la plus normale pour nourrir ces
dernières consiste à alimenter les premiers. Ce qui n'exclut pas, en cas de - déprime passagère - de nos chères plantes,
de court-circuiter le cycle naturel en mettant à la disposition des racines un aliment
pré-digéré, bref un engrais soluble.
Les engrais naturels sont les
aliments du sol
L
Les engrais naturels, à la différence des autres, nécessitent une - digestion - par le sol pour être utilisés par les plantes. Leur action est donc plus lente mais aussi plus durable que celles des engrais chimiques solubles.
Ils exigent, pour être pleinement efficaces, un sol
biologiquement actif, c'est-à-dire tout simplement vivant : si vous décidez de fertiliser
– naturel -, limitez donc, par la même occasion, le retour aux pesticides
chimiques, qui font des coupes sombres dans la faune et la flore du sol. Vous
verrez d'ailleurs que les traitements seront de moins en moins nécessaires,
car une plante fertilisée naturellement est plus apte qu'une autre à se défendre
contre les agressions.
Autre avantage des Engrais Naturels : chacun d'entre
eux contient les éléments nutritifs les plus variés, ce qui n'est pas le cas
des engrais chimiques.
Outre leur apport direct en éléments nutritifs, les engrais
naturels nourrissent la vie microbienne du sol qui complète et prolongée, ce
que ne peuvent faire Les engrais chimiques.
Des Engrais à racheter ou à récupérer
Ci-après un récapitulatif de ces fameux « Engrais Naturels »
utilisables dans votre Jardin.
C'est l'Engrais organique azoté (10 à 13 % d'azote) idéal
pour les salades. Les Laitues obtenues sont d'excellente qualité et
elles se conservent plus longtemps après la récolte.
Utilisez la Poudre du Sang plutôt en début de
saison, pour stimuler la végétation. Son effet commence une semaine après
l'application et se poursuit pendant plus de 2 mois. Si vous l'appliquez après
le 15 Août, une partie de l’Azote libéré sera gaspillée. Dose : 0,5 à un kilo
pour 10 mètres carrés.
LES PLUMES
Ne laissez pas s'envoler la plus Petite Plume de vos vieux
oreillers et édredons pas plus que celles de vos volailles. Consacrez-les à la fertilisation
azotée de vos plantations de rhubarbes, cassissiers et arbres fruitiers.
L’effet est rapide si le sol est humide. La Laine, naturelle, bien sûr ! a la
même utilisation.
Il lui faut 2 ou 3 ans pour se décomposer complètement, ce qui
est excellent pour l'approvisionnement en azote des jeunes haies, des arbres
et des arbustes. La Corne Torréfiée - plus rapidement assimilable - peut
être incorporée au sol lors de la Plantation des Tomates (1 à 1,5 kg/10
m2).
LES FIENTES
Les Fientes de volailles contiennent de 0,5% à 3,5% d'azote
à l'état frais, le double à l'état sec, ainsi que du Phosphore et de la Potasse.
Utilisez-les pour fertiliser les Légumes-feuilles à croissance rapide : Salades,
Épinards, Blettes, Poireaux, Choux, etc. Dose : 1,5 à 3 kg/10 m2.
Le Véritable guano du Pérou provient de
l'accumulation des fientes par les colonies d'oiseaux marins. C'est un engrais
complet à action rapide. Employez-le sur Toutes les Cultures, à dose
modérée : 300 à 400 g/10 m2, au Printemps.
LE GUANO DU POISSON
Il ne s'agit pas d'un vrai guano mais du
produit de la fermentation de déchets de poisson. C'est un excellent engrais
organique complet pour les Légumes, que vous devez appliquer au Printemps.
C'est sans doute le meilleur engrais phosphaté (16 à 20%/ P205) mais son prix était élevé. Si vous
accordez la plus grande importance à la saveur de vos légumes (des pommes de
terre en particulier), adoptez la poudre d'os. Son action s'étale sur 3 ans
500 g/10 m2 au Printemps ou à l'Automne.
LES ALGUES BRUNES
Ce sont elles qui ont
fait la renommée de la Carotte de Créance (Manche) et la fertilité de la frange
littorale bretonne. Les Algues plus que tout autre engrais, contiennent
une foule de substances utiles aux plantes : vitamines, acides aminés,
oligo-élément, etc. Si vous avez l'occasion de faire provision de Varech
ou de Goémon sur les plages, profitez-en car le traitement en usine fait
des Algues un engrais relativement cher (en poudre ou en extrait soluble).
À notre avis, l'extrait soluble et la poudre très fine sont intéressants car
ils permettent d'effectuer une fertilisation foliaire naturelle (une fois n'est
pas coutume, vous court-circuiterez les racines !), en poudrage où
pulvérisation. Les acariens nuisibles ne supporteraient pas, parait-il,
l'odeur des algues.
LE LITHOTHAMNE
Cette Algue Calcaire
a fait les beaux jours d'une certaine forme d'Agriculture Biologique.
Mais bien avant cela, sous le nom de Maërl, elle avait permis aux sols
granitiques de Bretagne de ne pas trop manquer de chaux, de
magnésium et d'oligo-éléments. N'en privez pas votre Jardin, si la terre n'y est
pas trop calcaire (100 à 600 g/10 m2 ou 30 à 50 g en poudrage foliaire).
LA CENDRE DE BOIS
Mettez à profit le travail des Arbres qui ont su, au long des
années, puiser dans les profondeurs du sol des éléments minéraux qui, sans
cela, serait restés inaccessibles aux autres végétaux. Le sous-produit de vos
poêles à bois doit aller, de façon prioritaire dans le trou de plantation
des arbres fruitiers, en particulier ceux « à noyaux », qui
adore la chaux. Mais attention : si vous étendez les Cendres
à la surface du Jardin et si votre sol est argileux, il y a un petit risque de « bétonnage »
de ce dernier, à cause de la forte teneur des Cendres de bois en sodium (comme
dans le sel de cuisine). Mais cela ne doit pas vous empêcher de les appliquer avant
toutes les cultures exigeantes en phosphore en potasse, et en sel… (Asperge, Betterave,
Oignons, Fève) et à des doses raisonnables 1 à 2 kg/10 m2).
Insolite ET Gratuit : LE MARC DE CAFÉ !
Le Marc de Café possède à peu près la même composition
que le Fumier. Mais il présente l'avantage par rapport à ce dernier,
d'être plus facile à appliquer et être indemne de graine de mauvaise herbe,
employez-le en surfaçage de vos rosiers et plantes vivaces, ainsi que dans le
mélange pour le rempotage de vos Plantes d'intérieur.
LES PHOSPHATES NATURELS
Il y a des mines de Phosphate
comme il y a des mines d'or ou de charbon... Ces gisements correspondent
à de très anciennes lagunes ou se sont accumulés, pendant des
millénaires, des cadavres de poissons et autres animaux aquatiques.
Tout ce qu'il y a de naturel donc !
Utilisez les phosphates naturels à l'Automne pour la fumure
de fond de votre jardin, car leur effet est lent mais durable. Ils ne sont
efficaces qu'en sol neutre ou acide. Dose : 500 g/10 m2.
Vous trouverez plus facilement dans le commerce, des scories
Thomas. Ce ne sont pas des Engrais Naturels puisqu'elles proviennent de
l'industrie sidérurgique, mais leur faible solubilité les rapproche des
phosphates naturels. Dose : 700 g/10 m2.
LES ENGRAIS NATURELS COMPLETS
Vous trouverez sur le marché Différents Cocktails d'Engrais Naturels étudiés pour les légumes ou pour les arbres, voir aussi
pour les fleurs ou les bulbes. Ils sont plus pratiques à employer que
les engrais simples, mais aussi plus coûteux. Avant d'acheter, vérifiez bien
que l'engrais « garanti naturel » n'est pas « dopé » avec
un quelconque Engrais chimique soluble !
OU LES TROUVER ?
-
Dans
les grandes surfaces spécialisées dans le jardinage,
-
Dans
les coopératives agricoles, qui sont souvent accessibles aux non-agriculteurs,
-
Dans
certaines graineteries,
-
Chez
les fabricants et grossistes en engrais : pour les commander, groupez-vous à
plusieurs Jardiniers pour obtenir des prix très intéressants.
LE FUMIER : un LEVAIN plus qu'un ENGRAIS
Naturel, le Fumier l’est incontestablement puisqu'il
se compose de déjections animales mélangées à de la litière (paille en
général). Et, comme les Algues ou la Poudre de Corne,
(mais à doses plus faibles), il contient de l'Azote, du Phosphore,
de la Potasse et d'autres éléments nutritifs. Mais ce qui distingue
le Fumier des Engrais Naturels proprement dit, c'est sa
merveilleuse faculté de fournir au sol cette substance qui lui donne sa couleur
sombre : l’Humus.
Grâce à l'humus :
-
Les
éléments nutritifs sont mis en réserve et libérés peu à peu,
-
Le
sol acquiert une bonne structure de l'air et l'eau y circule élément aisément,
-
La
terre grouille de vie microscopique.
Bref, comme le levain qui fait travailler « la pâte à
pain », le Fumier permet au Jardin de mieux fonctionner. Si les Engrais
Naturels composent le menu du sol, le fumier, lui, en serait plutôt, le
garde-manger.
Une pluie d'engrais
Savez-vous que la plus grande usine d'Engrais Azotés Solubles se trouve... dans l’atmosphère ? Exactement comme dans la cornue du chimiste, les formidables décharges électriques causées par les orages y provoquent la synthèse du nitrate d’ammoniaque. Un « Engrais Naturel » par son origine qui ressemble comme deux gouttes de pluie d’orage à l’ammo-nitrate industriel. Les doses reçues par le sol annuellement sont faibles : à peu près l’équivalent plus grand en azote de 300 g de Poudre de Sang pour 10 m2.
TERREAU DE FEUILLES
Ne laissez pas perdre cette précieuse source d’Humus
que sont les feuilles tombées. Leur compostage vous fournira un terreau
d'une finesse incomparable.
L'automne est la saison des feuilles mortes. Saison précédent
l’hiver, elle nous fournit à demeure la Matière d'un Excellent Compost : le Terreau
de Feuilles. Bien souvent on se contente de mettre en tas toutes ces feuilles
qui encombrent le gazon et rendent glissantes les allées. Le vent bouscule ses
petites meules et, dégoûté, on les brûle alors que, avec un peu de méthode et
quelques trucs, leur ramassage et leur mise en tas deviendrait presque des
jeux. À celui qui fera le plus gros monticule ! Au prix d'un effort musculaire
modéré et salubre avant l’engourdissement hivernal, voici un don de la nature à
portée de la main.
1) la Cueillette des Feuilles
Tous les arbres ne perdent pas leurs feuilles en même temps. Certains, comme les Peupliers ou les Cerisiers, seront dégarnis alors que les Chênes et les Charmes gardent les leurs souvent jusqu'en décembre. Or, la collecte des feuilles doit permettre d'amasser le maximum de « produit » en une seule fois. Il s'agit donc de ne pas la faire trop tôt. Mais comme le travail devient pénible au jardin à partir de novembre, vous pouvez hâter la chute naturelle des feuilles en secouant les branches. Une fois ce gaulage un peu particulier réalisé, il faut envisager le ramassage de ces feuilles éparses. Tous les Râteaux, Balais à Gazon et Balayeuses sont utilisables mais les meilleurs outils restent les Râteaux à Gazon (dont les lamelles forment un demi-cercle) et la Balayeuse à Brosse en Rouleaux qui a un rendement extraordinaire et peigne littéralement le gazon.
Une fois
les feuilles mises en petits tas, attelez-vous tout de suite à leur transport
jusqu’à l'endroit où vous voulez faire votre tas de Compost. Si vous ne
le faites pas le plus rapidement possible, le vent dispersera vos efforts. Pour
reprendre facilement ses feuilles mortes, voici 2 petits trucs : piétinez
d'abord les tas de façon qu'ils occupent moins de volume et que les feuilles un
peu collées les unes aux autres formes blocs sur la fourche, et confectionnez-vous
une véritable pelle à feuilles (voir croquis) avec une bande de grillage
torsadé et une Fourche.
Toutes les feuilles mortes sont-elles bonnes à prendre ?
S'il en est des coriaces, qui demandent un peu plus de temps pour se
décomposer, aucune n'est vraiment à rejeter, même celles des arbres
fruitiers, réputées porteuses de maladies : les germes de tavelure
et de moniliose ne résistent pas à un compostage de longue durée. Par contre, ne
mélangez pas à votre tas de feuilles mortes des matières à compost ordinaire,
comme les mauvaises herbes arrachées dans les allées ou les massifs, sinon
votre Terreau sera envahi de graines (non détruites par la fermentation
froide), et il ne pourra pas être utilisé pour les semis délicats et le surfaçage
des plates-bandes.
Confectionnez-vous une « Pelle à Feuilles »
à l'aide d'un morceau de grillage. Celui-ci, replié est fixé sur une Fourche-bêche,
vous permettra de manipuler les feuilles aisément.
Si vous le pouvez et si vous disposez d'une place suffisante,
entendez-vous avec les services de voirie de votre commune. Ils pourront
certainement déposer chez vous, dans un endroit d'accès facile, de pleins
camions de feuilles mortes ramassées dans les rues. Si vous n’habitez pas dans
une région trop industrielle, ces feuilles vous donneront un excellent terreau,
cela au prix d'un minimum d'efforts.
2) LA FOSSE A COMPOST
Nous vous conseillons fortement d'entreposer vos feuilles
mortes dans un endroit en creux : le sol y est plus humide, elles
profiteront des incursions des vers de terre attirés par cette masse providentielle
de matières organiques et se dessècheront moins vite en été. Pour ces mêmes
raisons, placez votre tas à l'ombre des grands arbres ou des murs, ou bien
encore posez sur un ou deux côtés des parois de planches ou de tôle ondulée.
Le Terreau en cours de fabrication doit être considéré
comme un organisme vivant en pleine activité : pour vous donner
rapidement un meilleur humus qui soit, il mérite quelques soins. Dans
cette fosse, profonde d'une trentaine de centimètres, placez d'abord quelques
branchages et déchets de taille d'arbres pour faire une sorte de drainage.
Ensuite déversez vos feuilles, en prenant soin de tasser légèrement chaque
couche et de constituer d'abord les côtés avant de remplir le centre. Votre tas
doit ressembler à un lit mal bordé avec de gros bourrelets sur les côtés (voir
croquis).
Tassez un peu plus les bords que le centre : ils se
tiendront mieux debout. Après chaque couche de 20 centimètres d'épaisseur,
faites un apport d'une ou deux poignées de sulfate d'ammoniaque. À ce stade,
nous déconseillons l'usage de la chaux car celle-ci ne vous permettra plus
d'utiliser le Terreau pour toutes les plantes aimant l'acidité (Rhododendron,
Azalées, Camélia).
Vous pouvez ainsi monter votre tâche jusqu’à 1.50 m s'il est
assez grand la base (2 m sur 1.50 m). Ces dimensions peuvent vous étonner mais
en fait, plus le tas est grand, plus il est rapidement transformé en Terreau,
car il est moins sensible aux influences extérieures (froid, pluie).
Pour éviter que les feuilles de la surface ne s'envolent,
saupoudrez votre tas de terre fine et légère (surtout pas d'argile ni de glaise
qui feraient une carapace). Vous pouvez même poser un plastique - de préférence
perforé - pour laisser passer l'air, ou un toit de bois ou de tôle ondulée. Car,
dans un premier temps, le tas subira les pluies hivernales et recevra plutôt
trop d'eau.
Quand le printemps arrivera, jetez un petit coup d'œil à
l'intérieur du tas : les feuilles doivent avoir perdu leur forme et constituer
une sorte de Terreau grossier et peu décomposé.
Vous pouvez en profiter pour démolir le tas, pour le refaire
à côté en plaçant ce qui était au-dedans à l'extérieur et secouer sans oublier
de casser, si besoin est, les paquets de feuilles qui ont pu rester collées
entre elles.
N'oubliez pas d'arroser s'il fait sec. Et surtout, faites de vrais
arrosages : laissez couler l'eau 10 minutes au même endroit, de préférence
en pluie, de façon que le tas en soit bien imbibé.
Voici un petit truc
souvent utilisé et très pratique pour penser à arroser : plantez sur le tas
quelques courges ou un potiron, ou encore une potée d’hortensia ou des
astilbes. Ils vous inciteront à arroser plus souvent et votre tas ne
s'en portera que mieux. Sans oublier qu'ils en amélioreront grandement
l'aspect.
3) L’UTILISATION
Au bout d'un an, c'est à dire au premier automne après la récolte des
feuilles, le tas est arrivé à maturité : si, à l'extérieur, il a formé
une croûte sur quelques centimètres, il est à l'intérieur, tout noir, d'aspect
grumeleux il sent fortement le sous-bois. Tel quel ce Terreau est acide (PH
entre 5 et 6,5) et relativement riche en éléments nutritifs (moins cependant
qu'un terreau de fumier). Comparé aux terreaux du commerce, à base de litière de sous-bois broyée souvent enrichie de tourbe noire alcaline, votre
Terreau de feuilles sera plus facile à arroser (il ne se rétractera pas
sous l'effet de la sécheresse) et d'une texture plus légère (il ne contiendra
pas de terre ou de sable).
Utilisez-le pour le rempotage de plantes d'intérieur,
avec un peu de sable ou de tourbe suivant que vos plantes à
rempoter préfèrent le sec ou l'humide. C'est aussi un très bon matériau pour
surfacer les massifs de plantes de terre de bruyère, pour les rempotages de
ces mêmes plantes (Camélia par exemple) et, en général, pour améliorer la terre
des massifs de fleurs (des Lys en particulier, qui sont très friands du terreau
de feuilles).
Au Potager, réservez-le pour les semis et les châssis
ou sa couleur foncée joue le rôle de capteur solaire. De plus, s'il a été bien
réalisé, ce Terreau est indemne de mauvaises graines. Il est donc le
matériau idéal pour pailler, l’été venu, les Fraisiers, framboisiers,
artichauts, arbres fruitiers, rosiers... pour qu’il
joue à la fois un rôle nutritif, lutte contre la chlorose calcaire et
évite la pousse des mauvaises herbes. Il faut alors l'utiliser à haute dose :
un paillis de 3 cm est inutile ; il faut 10 à 15 cm de Terreau au
minimum, soit une à 2 brouettées par mètre carré.
Pour monter aisément votre tas de compost, surtout s'il est
important, faites-vous un cadre de botte de paille ou de grillage monter
sur des piquets.
SOIGNEZ LA MISE EN TAS
1 – Délimitez un rectangle de 2 m x 1.50 m environ
2 – Creusez le sol sur 30 cm de profondeur
3 –Disposez un lit de branchages et de déchets de taille qui assureront une bonne aération du tas
4 – Montez ensuite votre tas de feuilles par couches
successives en ajoutant tous les 20 cm une poignée de sulfate d’ammoniaque
5 – Quand le tas atteint 1.50 m de haut, recouvrez-le de
terre fine et d’une toile d’un plastique perforé
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